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Un comité parlementaire pour surveiller les agences de sécurité nationale

Un comité parlementaire pour surveiller les agences de sécurité nationale
OTTAWA, Nov. 4, 2015-- Newly elected Canadian Prime Minister Justin Trudeau, front, delivers a statement after his swearing in ceremony at Rideau Hall in Ottawa, Canada, Nov. 4, 2015. Justin Trudeau was sworn in as Canada's 23rd prime minister and named a 31-member cabinet here Wednesday. (Xinhua/Chris Roussakis via Getty Images)
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OTTAWA, Nov. 4, 2015-- Newly elected Canadian Prime Minister Justin Trudeau, front, delivers a statement after his swearing in ceremony at Rideau Hall in Ottawa, Canada, Nov. 4, 2015. Justin Trudeau was sworn in as Canada's 23rd prime minister and named a 31-member cabinet here Wednesday. (Xinhua/Chris Roussakis via Getty Images)

Le gouvernement Trudeau confiera à un nouveau comité parlementaire, comme il l'avait promis, la tâche de superviser les activités de toutes les agences responsables de la sécurité nationale au pays. Et il tiendra aussi des consultations publiques pour réviser la Loi antiterroriste adoptée par le gouvernement conservateur en 2015.

Le leader du gouvernement libéral en Chambre, Dominic LeBlanc, a indiqué vendredi que le projet de loi visant la création du nouveau comité des Communes serait déposé avant la suspension des travaux pour l'été. Il espère que la législation pourra ensuite être adoptée rapidement au Parlement l'automne prochain.

M. LeBlanc a indiqué que ce nouveau comité parlementaire comprendrait des députés et des sénateurs des deux côtés de la Chambre. Le comité sera chargé de superviser les activités de 19 agences qui sont, de près ou de loin, responsables de la sécurité nationale, dont bien sûr le Service canadien du renseignement de sécurité et l'ultrasecret Centre de la sécurité des télécommunications.

Le leader parlementaire a aussi indiqué que le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, amorcerait bientôt l'examen public de la Loi antiterroriste des conservateurs de Stephen Harper.

Les libéraux avaient appuyé ce projet de loi mais ils avaient promis d'en abroger certains articles afin de maintenir un juste équilibre entre sécurité nationale et libertés individuelles. Les libéraux voulaient notamment resserrer la définition de "propagande terroriste" prévue dans la loi, et s'assurer que des manifestations et des organisations parfaitement légales ne puissent être considérées comme terroristes.

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