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Alexis Lefebvre a fait la 1re partie de Rousseau, Mazza et Ward... à 16 ans! (ENTREVUE)

Il a fait la 1re partie de Rousseau, Mazza et Ward... à 16 ans! (ENTREVUE)
Courtoisie

Alexis Lefebvre n’est clairement pas un adolescent comme les autres. Alors qu’il s’apprête à conclure sa quatrième secondaire au Triolet de Sherbrooke, le jeune homme a déjà fait des pas de géants dans le monde de l’humour. Assurant la première partie de son idole Mike Ward, de Mariana Mazza et de Stéphane Rousseau au cours des derniers mois, il a vu son rêve prendre forme un certain soir de l’été 2014, lorsque Jérémy Demay lui a offert de conclure son spectacle avec un numéro de son cru!

En spectacle à Magog, ce dernier a repéré Alexis parmi les spectateurs et l’a invité à monter sur scène pendant un numéro sur l’adolescence. En apprenant que le jeune Sherbrookois rêvait de pratiquer le métier d’humoriste, il lui a proposé de lancer quelques lignes à la fin de son spectacle.

« C’était fou! À partir du moment où j’ai su que j’allais faire un numéro, j’étais stressé. J’ai un peu manqué la dernière moitié de son spectacle, parce que je pensais trop à ce que j’allais faire. »

Durant sept minutes, il a fait preuve d’autodérision sur sa vie avec un handicap (il est né avec une cardiopathie complexe et une anomalie à la main), en plus d’enchaîner les gags sur l’adolescence.

« C’était incroyable! Jérémy m’a présenté comme si j’étais hyper connu. Les gens m’applaudissaient. Je capotais ben raide! J’avais seulement 14 ans et je me retrouvais sur les planches du Vieux Clocher, où de grands humoristes ont passé avant moi. Mais quand j’ai commencé, je ne ressentais plus aucun stress. Je réalisais un rêve. Je faisais mes blagues et les gens aimaient ça. »

Des blagues à la tonne

Il faut dire que le rêve murissait dans son esprit depuis déjà cinq ans. « Ma passion pour l’humour a débuté à la fin du primaire. Je passais des heures à regarder des galas Juste Pour Rire et des spectacles d’humour sur mon ordinateur ou dans mon iPod quand je prenais l’autobus. J’apprenais les numéros par cœur et je les racontais à mes amis et à ma famille. Puis, un jour, un ami m’a proposé d’écrire mes propres blagues. J’ai travaillé pendant deux ans avant de les faire durant un spectacle de l’école. »

Quelques semaines après l’invitation de Demay, Alexis Lefebvre a reçu une autre invitation surprise : faire la première partie de son idole Mike Ward. « J’aime son humour noir et côté provocateur. Quand on s’est vu, Mike a été vraiment hot! Il était gentleman, super gentil et il a pris soin de moi. »

Même s’il a déjà affirmé en entrevue qu’il aimerait suivre les traces de l’humoriste abonné aux controverses, l’adolescent a modifié ses ambitions depuis. « Au début, je me concentrais beaucoup sur l’humour hard, mais plus ça va, plus j’ai envie d’être grand public. J’aimerais garder un petit côté trash, mais pas trop, parce que je n’ai pas 80 000 $ d’avocat à dépenser! »

Deux autres grosses pointures

Plus tard, Lefebvre s’est chargé de la première partie d’une autre humoriste réputée pour son franc-parler, Mariana Mazza, ainsi que d’un humoriste qui occupe une place spéciale dans le cœur de son père : Stéphane Rousseau.

« Stéphane était le colocataire de mon père à l’époque où il animait à la radio de Magog. Le 31 décembre dernier, il m’a appelé pour me proposer de faire sa première partie et de choisir ma date! »

Alexis a choisi une date au Dix-30 de Brossard, l’occasion pour lui de tester son matériel dans une salle pouvant accueillir bien plus de spectateurs qu’à Magog. « Quand je suis arrivé pour faire le test de son, je regardais la salle et je trouvais ça gros. Mais quand ça s’est rempli et que les éclairages se sont ouverts, j’ai vu que ce n’était pas la même game du tout! En plus, il y avait une affiche de Juste Pour Rire sur le côté. J’ai un peu fait le saut. »

À la fin de son secondaire, Alexis prévoit s’inscrire dans un programme de théâtre pour améliorer son jeu, avant de tenter sa chance à l’École Nationale de l’Humour. « Mon but est de foncer pour devenir humoriste. J’ai toujours aimé l’art, la musique et parler aux gens. Je ne serais pas capable de passer mes journées derrière un bureau. Je vais tout faire pour réaliser mon rêve! »

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