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Kelowna, au-delà du vin

Kelowna, au-delà du vin
Catherine Lefebvre

La vallée de l’Okanagan est connue pour ses arbres fruitiers généreux et ses vignobles renommés. Les environs de Kelowna en rassemblent plusieurs. Au-delà du vin, la région cache aussi de petits paradis en pleine nature.

Nous arrivons dans la région en voiture depuis Vancouver. En traversant le pont vers Kelowna, nous empruntons le grand boulevard et nous constatons rapidement que son charme provient définitivement de ses environs, et non de la ville comme telle. Les grandes chaines et les bâtiments génériques se succèdent jusqu’à ce que nous sortions de la ville en direction du Postill Lake Lodge, une pourvoirie à environ 45 minutes au nord-est de Kelowna.

Les derniers 15 km sur la route de gravier sont ardus pour notre petite berline. Mais une fois rendu au bout de la route, tout y est pour profiter pleinement de la nature et décrocher complètement. Même le réseau téléphonique a décidé de nous ficher la paix.

Nous déposons nos sacs dans notre petite cabane de bois. L’espace est restreint, mais il ne manque de presque rien, sauf la literie, l’eau chaude et la douche aussi. Il faudra faire quelques pas vers le bâtiment principal et nous munir de pièces d’un dollar pour en profiter pendant un nombre de minutes bien précises. Le chauffage est aussi une gracieuseté du poêle à bois. C’est le temps de ressortir nos habiletés de scouts pour veiller à notre confort toute la nuit et au petit matin. Après tout, nous avons volontairement choisi la cabane au lieu du confortable chalet.

Après une nuit de sommeil des plus paisibles, nous faisons la grasse matinée sur le balcon, enveloppés dans une couverture de laine, bouquin et café imparfaitement infusé à la main, pour admirer le lac encore dormant. Lorsque l’air est suffisamment clément à notre goût, nous enfilons notre veste de sauvetage et nous nous munissons d’une canne à pêche, d’un filet et de quelques hameçons. À bord de bateau à moteur électrique, c’est tranquille dans la petite baie à la gauche du lac. Si bien que les truites arc-en-ciel sautent à la surface de l’eau. Si seulement notre technique de pêche à la mouche était à point. Hélas! Seul un billot de bois a mordu à l’hameçon.

Nous revenons peut-être bredouille de notre partie de pêche, mais nous pouvons heureusement nous baigner dans le lac et aller faire de la randonnée pédestre près d’un des six lacs environnants. De quoi profiter pleinement de la pourvoirie, même si nous n’avons pas la meilleure histoire de pêche à raconter, cette fois-ci. Par chance, la saison ne fait que commencer !

Kelowna, au-delà du vin

Ce voyage a été rendu possible grâce à Tourism Kelowna.

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