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Uber: le gouvernement Couillard essuie une correction des militants libéraux

Uber: le gouvernement Couillard essuie une correction des militants libéraux

Le gouvernement Couillard a essuyé une gifle de la part des jeunes libéraux dans le dossier Uber.

Le conseil général du Parti libéral a adopté samedi matin une résolution de la Commission jeunesse en faveur du service de transport illégal, alors que le gouvernement a déposé jeudi un projet de loi qui met au pas ce service.

Au cours d'un débat animé, plusieurs militants ont affirmé que ce projet de loi étouffait la concurrence et envoyait le mauvais message.

La résolution, qui demandait au gouvernement de « collaborer avec les principaux joueurs de l'économie du partage pour rechercher des solutions législatives et réglementaires visant à encadrer et à permettre ces nouvelles pratiques », a été adoptée avec une forte majorité.

Le président de la Commission jeunesse du Parti libéral, Jonathan Marleau, a affirmé que c'était une victoire pour ses membres.

Le ministre des Transports, Jacques Daoust, a pour sa part indiqué qu'il n'y avait pas lieu toutefois de réécrire son projet de loi.

Avec le projet de loi 100, le gouvernement propose désormais d'obliger tous les chauffeurs à avoir un permis de conduire de classe 4C, spécifiquement réservé au taxi, qui nécessitera une vérification de leurs antécédents judiciaires et une formation en service à la clientèle.

Toutes les voitures qui servent à des activités de taxi devront avoir une plaque d'immatriculation désignée comportant la lettre T.

Les chauffeurs d'Uber, qui étaient exemptés d'une portion de la perception des taxes de vente à titre de travailleurs autonomes, devront acquitter les montants de TPS et TVQ relatifs à leurs activités, au même titre que les autres.

M. Daoust a estimé que l'État perdait approximativement 20 millions de dollars par année en taxes et impôts à cause du modèle d'affaires d'Uber.

NOTE: La rédactrice en chef du Huffington Post, Arianna Huffington, est membre du c.a. de Uber et s’est retirée de toute décision éditoriale impliquant la couverture de cette entreprise, de l’industrie du taxi ou de l’autopartage.

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