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Référendum: Hivon évoque l'horizon de 2018 pour le Parti québécois

Référendum : Un plan d'ici 2018 pour Hivon

QUÉBEC — La candidate à la course à la direction Véronique Hivon a déclaré mardi que le Parti québécois pourra attendre à 2018 pour avoir une démarche claire sur l'accession à la souveraineté du Québec.

Mme Hivon a insisté sur l'importance de parler davantage de souveraineté que de son échéancier référendaire.

La candidate a affirmé que le PQ ne doit pas imposer, pour l'instant, une « mécanique » vers la souveraineté alors que des efforts sont faits actuellement pour un rapprochement avec d'autres partis souverainistes.

Dans une mêlée de presse à l'Assemblée nationale, Mme Hivon a affirmé qu'elle veut donner une chance à la convergence des partis souverainistes vers un plan commun pour l'indépendance.

« On va être très clairs d'ici 2018 et la chose qui moi me surprend, c'est qu'on vient de commencer une approche de convergence. Moi je veux donner une chance à la convergence. Le premier mandat de la convergence sous l'égide de OUI-Québec, c'est précisément de tenter d'avoir une approche commune, une démarche commune, un plan d'accession à l'indépendance commun », a-t-elle dit.

La candidate, qui a été la première à se lancer, lundi, s'est limitée à dire que la course à la direction lui permettra de faire une proposition claire sur la démarche qu'elle privilégie, qui passe par la convergence.

Plus tôt, deux autres candidats pressentis, Alexandre Cloutier et Nicolas Marceau, ont affirmé que les candidats devront être clairs sur leur démarche durant la course.

Aux journalistes, Mme Hivon a évoqué l'échéance de la prochaine campagne électorale, prévue en 2018, pour avoir un portrait clair de la situation.

« Je vais être claire sur une démarche et je vais être claire sur le fait que je crois dans les efforts de la convergence, a-t-elle dit. Et je ne veux certainement pas, comme ex-responsable de la convergence, mettre de côté ce qu'on est en train d'amorcer. Ce serait quand même incroyable que moi, du haut de ma deuxième journée de campagne, je dise : “voici, c'est ça la bonne voie à suivre la seule et l'unique. Et vous qui faites des efforts pour la convergence arrêtez tout parce que moi j'ai trouvé la bonne formule”. »

M. Cloutier, qui n'a pas encore annoncé sa candidature, a déclaré qu'il est inévitable de parler de mécanique référendaire pendant la course à la direction.

« Je pense que les candidats à la chefferie doivent être clairs, ils doivent exprimer de quelle façon ils veulent rénover notre formation politique, en quoi leur candidature amène une originalité, a-t-il dit. On ne peut pas se contenter d'être dans les mêmes sentiers battus. »

M. Cloutier a reconnu que l'échéancier d'un référendum sur la souveraineté est un élément délicat dans le parcours des candidats.

« La mécanique, c'est le piège à éviter, évidemment, mais c'est inévitable, a-t-il dit. Par définition, les militants en débattront. Il y aura une discussion de fond, mais je suis persuadé que personne ne remettra en question notre article 1 qui est de faire du Québec un pays. »

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