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L'UE imposerait une amende de 250 000 euros pour chaque migrant refusé

L'UE imposerait une amende de 250 000 euros pour chaque migrant refusé
Migrants stand in queue during heavy snowfall before passing Austrian-German border in Wegscheid in Austria, near Passau November 22, 2015. REUTERS/Michael Dalder
Michael Dalder / Reuters
Migrants stand in queue during heavy snowfall before passing Austrian-German border in Wegscheid in Austria, near Passau November 22, 2015. REUTERS/Michael Dalder

Les membres de l'Union européenne qui refusent d'accepter des réfugiés en vertu d'une réforme proposée pourraient écoper d'amendes salées pour chaque demandeur d'asile qu'ils rejettent.

Ces amendes font partie d'un plan que la Commission européenne doit rendre public mercredi, de manière à répartir plus équitablement le fardeau que représentent les centaines de milliers de personnes qui affluent vers le continent à la recherche d'une vie meilleure.

Un document obtenu par l'Associated Press révèle que les amendes pourraient totaliser 250 000 euros pour chaque demandeur d'asile refusé. Des responsables ont toutefois prévenu que ce montant n'a pas encore été finalisé.

La réforme devra maintenant être acceptée par environ les deux tiers des pays membres de l'UE et par les parlementaires européens. Le système d'amendes fera certainement sourciller, puisque certains pays s'opposent déjà fortement à l'intention de l'UE de répartir quelque 160 000 réfugiés et migrants coincés en Grèce et en Italie. La Hongrie organisera même un référendum sur la question.

Les lois européenne actuelles prévoient que les migrants et réfugiés doivent présenter leur demande d'asile dans le premier pays où ils arrivent. Cela impose un fardeau important à la Grèce et à l'Italie, tandis que d'autres pays européens se font tirer l'oreille pour faire leur part.

La réforme prévoit que les pays membres de l'UE devraient accepter un nombre de demandeurs d'asile — et non de migrants économiques — calculé en fonction de leur population et de leur produit intérieur brut. Les membres pourraient toutefois décider de ne pas participer pendant douze mois.

Le nouveau système serait supervisé par une nouvelle agence européenne.

Par ailleurs, des échauffourées ont éclaté mercredi quand des policiers français ont voulu évincer quelque 300 migrants installés dans une école secondaire vide dans la région de Paris. On ne rapporte toutefois pas d'incidents graves.

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