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Des toilettes unisexe au Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue, en vue de la Journée internationale contre l'homophobie

Des toilettes mixtes pour illustrer la réalité des transgenres
Public modern white and green restroom sign on white wall
wavemovies via Getty Images
Public modern white and green restroom sign on white wall

Le Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue prend de l'avance pour les célébrations de la Journée internationale contre l'homophobie qui aura lieu le 17 mai prochain, trois jours avant la fin des classes.

Plusieurs activités, dont la distribution d'affiches de sensibilisation, la réalisation d'une fresque murale permanente aux couleurs de l'arc-en-ciel, ainsi que l'identification de 25 toilettes individuelles unisexes, ont été réalisées dans le cadre de la Semaine pour la diversité sexuelle.

La travailleuse de milieu Édith Bérubé-Quesnel s'est intéressée à la question avec des étudiants en travail social. Elle souligne que ce sont parfois les petites actions, comme celle de rendre les toilettes unisexes, qui font la différence.

« Les toilettes neutres, c'est une des façons d'éviter de faire un choix en particulier pour les personnes transgenres, dit-elle. Ces gens-là peuvent être confrontés à ces choix-là de genre plusieurs fois dans une journée : sur un formulaire, dans les [conversations] avec les gens sur le choix des pronoms. Il y a plein de fois comme ça où on doit faire ces choix et que ça nous renvoie à notre situation, par exemple si on est en train de faire une transition. Nous on pensait que c'était un changement assez simple. »

La directrice des affaires étudiantes et des communications du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue, Nicole Langlais, ajoute que ce geste fait partie d'une réflexion qui évolue. Elle précise que d'autres actions pourraient être mises en oeuvre, notamment en ce qui concerne les vestiaires ou encore les résidences étudiantes.

« Ça paraît anecdotique, mais [ce sont] des petits gestes comme ça qui démontrent notre ouverture. Chaque fois qu'on a des travaux de rénovation, on [se demande] comment on aborde ça? Comment on le reprend? Comment on a ce souci-là. On est là-dedans, c'est un processus, mais on a une pensée particulière là-dessus pour voir comment on peut bien aménager et répondre à ce besoin-là qui est présent chez nous », affirme-t-elle.

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