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Intégration des élèves en difficulté: des enseignants déchirés et démunis

Intégration des élèves en difficulté: des enseignants démunis
Portrait of a Frustrated Maths Lecturer Banging his Head Against a Blackboard
Digital Vision. via Getty Images
Portrait of a Frustrated Maths Lecturer Banging his Head Against a Blackboard

Une recherche effectuée pour le compte d'un regroupement de syndicats d'enseignants confirme ce que ceux-ci disent depuis des années: l'intégration des élèves en difficulté dans les classes régulières est allée trop loin. Les enseignants se sentent déchirés et démunis.

L'étude, présentée mardi à la presse, a été réalisée par trois chercheurs de l'Université du Québec à Montréal. Elle a été financée par la Fédération autonome de l'enseignement, qui représente 34 000 enseignants du primaire et du secondaire. Quelque 500 enseignants dans neuf commissions scolaires ont participé à cette recherche, qui s'est étalée sur trois ans.

Le chercheur Gérald Boutin assure que les enseignants interviewés ne s'opposent pas d'emblée au concept de l'intégration des enfants en difficulté. Mais ce qu'ils ont dit est que ces élèves sont parfois trop nombreux dans les classes et que certains cas sont trop lourds. De plus, les enseignants disent manquer de ressources.

Les enseignants ont aussi rapporté subir des pressions de la part des parents, qui ont des attentes trop élevées, de même que de la part des administrations scolaires.

Le nombre d'élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage est passé de 117 000 en 2001 à 176 000 en 2011, soit une augmentation de 50%.

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