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David Thibault lance «Blue Hotel», le premier extrait de son album

David Thibault lance «Blue Hotel», le premier extrait de son album
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Le rêve d’un premier album devient de plus en plus concret pour David Thibault. En fait, l’opus est déjà enregistré et sera lancé simultanément au Québec et en France, le 25 mai prochain.

D’ici là, on peut déjà s’imprégner de l’univers rétro du chanteur de 18 ans, grâce à l’extrait Blue Hotel, dévoilé aujourd’hui même et disponible sur iTunes. Et c’est sans compter l’échantillon Rip It Up, succès de Little Richard que Thibault s’est également approprié, aussi accessible pour téléchargement sur la plateforme numérique.

«Blue Hotel est une chanson que j’aime bien de Chris Isaak, et qui n’a pas été reprise souvent, explique David Thibault, en entrevue avec Le Huffington Post Québec. Dans le répertoire de cet artiste, c’est surtout Wicked Game qui a été refaite, mais on ne voulait pas choisir la même. Alors, on a opté pour Blue Hotel, qui est aussi une très bonne chanson.»

Le disque de David Thibault reflètera d’ailleurs bien les influences du jeune homme, qui fait preuve d’une impressionnante culture musicale, compte tenu de son jeune âge. Y figureront une dizaine de relectures de morceaux des années 50, 60, 70 et 80 (cette dernière décennie étant celle de Blue Hotel), ainsi que quatre pièces originales. Nostalgiques âgés comme jeunes curieux auront donc une impression de voyage dans le temps en écoutant des classiques de Jerry Lee Lewis, Little Richard, Johnny Cash et autres Ray Charles, propulsés par la voix de David Thibault.

«Ce sont tous des grands noms que j’admire de ces années-là», laisse savoir l’adolescent natif de Saint-Raymond-de-Portneuf – qui réside maintenant à Montréal -, en assurant que ses goûts musicaux ne lui ont jamais valu de taquineries de la part des camarades de son âge.

«J’ai toujours aimé cette époque. Cette musique est venue dans ma vie avec Elvis ; Elvis m’a fait connaître tous ces grands noms. Je suis tombé en amour avec cette musique, cette époque. C’est vraiment moi.»

David Thibault et son équipe sont en outre en préparation d’un deuxième album, celui-là composé de matériel inédit, dont la date de parution n’est pas encore arrêtée.

Vidéoclip

David Thibault a récemment tourné à Paris le vidéoclip de Blue Hotel, réalisé par Raphael Elicha, fondateur et directeur artistique de la chaîne de vêtements The Kooples, en collaboration avec Laurent La Rosa, dans une production de la maison de disque Mercury Music Group, chez Universal Music France, qui chapeaute la carrière de David Thibault dans l’Hexagone.

La vidéo est portée par un remix de Blue Hotel, et se déroule dans une ambiance d’arrière-scène sur un plateau de cinéma. Les images y défilent toutes au ralenti.

«Ça donne un effet spécial», s’enthousiasme David Thibault.

Depuis son passage à The Voice, l’an dernier – plateau où il s’est d’ailleurs arrêté ce week-end à titre d’artiste invité -, David Thibault effectue régulièrement des voyages en France, où sa popularité a explosé et où il est désormais considéré comme une idole. Il s’en était fallu de peu, en 2015, que Thibault ne remporte le concours télévisé, après avoir accédé au statut de finaliste dans l’équipe de Mika. Sa nouvelle vie se déroule donc aujourd’hui entre valises et aéroports.

«Je commence à être habitué», ricane le garçon, qui multipliera encore les allers et retours en Europe en mai et juin, afin de promouvoir son album sur les deux continents. Et il continue de voir loin et de viser haut.

«J’aimerais percer aux États-Unis, un peu partout sur la planète, espère-t-il à voix haute. Je suis prêt à tout, je suis ouvert. Si ça peut m’emmener ailleurs, je vais y aller…»

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