NEW DELHI — Sept personnes qui avaient pris la fuite après qu'un concours d'art pyrotechnique illégal ait provoqué un incendie qui a fait au moins 116 morts dans un temple du sud de l'Inde ont été arrêtées par la police et seront mises en accusation.
Les sept suspects, des dirigeants du temple, se sont livrés à la police tard lundi. Ils étaient recherchés depuis qu'une étincelle a enflammé d'autres pièces pyrotechniques entreposées dans le complexe du temple de Puttingal, situé à Paravoor, dans l'État de Kerala, où des milliers de personnes s'étaient rassemblées à l'occasion d'un festival religieux.
Ils ont été arrêtés après avoir été interrogés mardi. Ils seront maintenus en détention pendant que l'enquête se poursuit et des accusations sont attendues plus tard.
La police traque toujours huit autres membres du comité de direction du temple et des partenaires des artificiers. Tous pourraient accusés de tentative de meurtre ou d'homicide coupable, deux crimes passibles de la prison à vie.
L'incendie a fait plus de 380 blessés, dont quelque 200 personnes qui sont toujours soignées.
Le lieu de culte organise chaque année un concours d'art pyrotechnique dans le cadre duquel différents groupes présentent un numéro pour le plus grand plaisir des fidèles. L'événement clôture un festival de sept jours en l'honneur de la déesse Bhadrakali, une incarnation de la déesse hindoue Kali.
Cette année, les autorités du district de Kollam avaient toutefois refusé la permission aux responsables du temple d'organiser le concours, craignant que les participants n'essaient de surpasser leurs adversaires en utilisant trop de feux d'artifice et estimant qu'il était trop dangereux de présenter un tel spectacle dans un endroit aussi bondé.
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