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La commission Robillard a coûté 2,3 millions$
Capture d'écran

QUÉBEC – Le gouvernement Couillard a finalement déboursé un peu plus de 2,3 millions$ pour obtenir les recommandations de Lucienne Robillard et de ses collègues sur la révision des programmes de l’État.

Du 11 juin 2014 au 31 août 2015, Québec a déboursé 2 3737 633$ dans le cadre de la Commission de révision permanente des programmes, selon un document obtenu en vertu de la Loi d’accès à l’information.

Le secrétariat du Conseil du trésor affirme que ce montant est moindre que le coût brut anticipé de 3,76 millions$ au début des travaux. «Ça a coûté moins cher que prévu», dit simplement le porte-parole du secrétariat, Jean Auclair, sans pouvoir fournir d’explications.

La commission Robillard avait pour mandat d’identifier 3,3 milliards$ en compressions parmi les programmes du Québec. Elle a remis deux rapports et ses travaux ont pris fin à l’été 2015. Depuis, le gouvernement Couillard a créé un Bureau de la révision permanente des programmes qui a été intégré au sein du secrétariat du Conseil du trésor.

Les honoraires de la présidente, Lucienne Robillard, et des quatre commissaires ont été moins élevés qu’on aurait pu l’anticiper. Les cinq membres de la commission se sont partagé un montant de 362 966$, soit une moyenne de 72 593$ par personne. La rémunération de la présidente était de 1100$ par journée travaillée, tandis que ses collègues ont obtenu 800$ par jour.

La rémunération des employés a constitué le poste de dépenses le plus important, soit 1 524 011$.

Les frais de fonctionnement se sont élevés à 342 198$, incluant la création d’un site Web. Finalement, les coûts de loyer ont été de 144 456$.

Parmi ses recommandations, la commission Robillard a suggéré de mettre fin au monopole de la SAQ et de confier à Ottawa la perception des impôts du Québec.

Le PQ avait vivement réagi au dépôt du second rapport, qualifiant l’exercice d’inutile. « Le gouvernement a beau dire qu'il analysera minutieusement et sérieusement les pistes avancées par Lucienne Robillard, on sait d'ores et déjà qu'il s'apprête, encore une fois, à tabletter un rapport, avait affirmé le député Alain Therrien. Pourquoi, au juste, avoir dépensé tout cet argent? Il semble de plus en plus évident que la commission Robillard représente en fait la première dépense inutile pouvant être éliminée.»

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