Le coût des funérailles nationales de l'agent et mari de Céline Dion, René Angélil, tenues le 22 janvier dernier, s'élève à près 700 000 $.
Les productions Feeling, qui ont organisé les funérailles conjointement avec le gouvernement, ont fait parvenir à ce dernier une liste de dépenses totalisant près de 700 000 $.
Le gouvernement remboursera un peu plus de 49 000 $, soit moins de 10 % des dépenses totales encourues. Il contribue habituellement aux frais liés à l'achat de fleurs, aux services d'un photographe, au registre de condoléances, au drapeau placé sur le cercueil ainsi qu'à la sécurité.
Ces frais varient de façon générale entre 45 000 et 75 000 $. Aldo Giampaolo, des Productions Feeling, n'a pas souhaité émettre de commentaires.
Les funérailles nationales de Jean Béliveau, tenues en décembre 2014, avaient coûté un peu plus de 59 000 $ au gouvernement québécois.
Pour les funérailles d'État des ex-premiers ministres Jacques Parizeau en 2015 et Robert Bourassa en 1996, le gouvernement avait remboursé 143 000 $ et 94 000 $ respectivement.
La chapelle ardente ainsi que les funérailles nationales de René Angélil, décédé le 14 janvier au terme d'un long combat contre le cancer, se sont déroulées à la basilique Notre-Dame de Montréal.
Philippe Couillard, Françoise David, Thomas Mulcair, François Legault, Pierre Karl Péladeau et Denis Coderre figuraient au nombre des personnalités politiques qui avaient assisté à la cérémonie, célébrée par l'archevêque de Montréal Christian Lépine.
Les personnalités du monde de la culture étaient bien sûr fort nombreuses. Parmi elles, on retrouvait Luc Plamondon, Ginette Reno, Jean-Pierre Ferland, Guy A. Lepage et Janine Sutto.
La tenue de ces funérailles nationales n'avait d'ailleurs pas fait l'unanimité, notamment en raison du fait qu'aucune femme québécoise n'a encore eu droit à cet honneur.
Première femme députée, première femme ministre et première femme juge au Québec, Claire Kirkland-Casgrain, décédée le 24 mars, y aura droit samedi.
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