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10 secrets sur la troisième saison de «Mensonges»

10 secrets sur la troisième saison de «Mensonges»
Courtoisie TVA/Sovimage

Accros à Mensonges, nul besoin d’être abonné à Club illico pour dévorer le plus rapidement possible la troisième saison, qui commence dès ce soir, jeudi 24 mars, à addikTV.

D’ailleurs, si l’impatience vous ronge trop, le premier épisode est déjà disponible en entier, depuis quelques jours, sur la page Facebook d’addikTV, un cadeau de la chaîne aux fidèles de l’émission, pour leur donner une envie de «revenez-y»! Les autres épisodes seront diffusés tout le printemps, à raison d’un par semaine, le jeudi à 21h.

Mensonges est l’une des premières séries à avoir fait grimper drastiquement le nombre de clients de Club illico en 2014 et 2015. Les deux premières saisons y étaient d’abord disponibles intégralement, pour visionnement en rafale. Ensuite relayés sur addikTV, puis à TVA, les deux premiers chapitres de la fiction signée Gilles Desjardins et réalisée par Sylvain Archambault, ont fait le plein de téléspectateurs sur chacune des plateformes et ce, même si les coffrets DVD ont été mis en vente en chemin. De plus en plus haletant, le thriller se complique davantage au fur et à mesure que l’histoire évolue, montrant encore plus de facettes des personnages et devenant du coup encore plus intéressant.

La productrice Sophie Deschênes, nous a livré quelques secrets sur Mensonges. Voici donc quelques informations que tout adepte devrait savoir!

1- Cette troisième saison de Mensonges poursuivra bien sûr les intrigues en cours dans la précédente. Conséquence du meurtre de Martin Champagne, Maxime (Éric Bruneau) s’empêtrera encore davantage dans sa spirale de secrets et de menteries. Enceinte de lui, Julie (Fanny Mallette) n’y verra que du feu, preuve qu’il est plus difficile de voir clair dans sa vie personnelle que dans les magouilles d’un suspect. Bob (Sylvain Marcel) aura maille à partir avec le caractère aussi attachant qu’imprévisible de sa belle Carla (Mélissa Désormeaux-Poulin). Puis, après l’arrestation de Phil Walker (Normand D’Amour), un nouveau directeur, Pat Fortin (Sébastien Delorme), sera affecté à l’escouade des homicides. Fortin est un «kid kodak» qui sait mettre les médias dans sa poche, ce dont le département de Bob, Julie et leurs troupes a bien besoin après le scandale qui a éclaboussé Walker, mais dont les méthodes ne font pas l’unanimité dans son équipe. Des frictions sont notamment à prévoir avec Marcel Lévesque (Pierre Verville). Sans compter que Pat Fortin troublera la confiance tranquille de Julie envers son Maxime.

«Ça remettra constamment en question les sentiments de Julie envers Maxime, note Sophie Deschênes. Pat Fortin va mêler les cartes. Julie va toujours être confronté au fait que son nouveau patron a peut-être raison. Et elle ne veut pas aller là, parce qu’elle aime Maxime, elle est enceinte de lui. Les questionnements, les moments de répit, les moments de doute s’entremêleront dans leur relation, tout au long de la saison, car Maxime se retrouvera toujours, malgré lui, dans la mire de Pat Fortin. C’est très complexe. Tout n’est pas simple!» Et si Carla et son producteur de films pornographiques étaient à leur tour impliqués dans l’enquête…?

2- L’auteur, Gilles Desjardins, a rapidement imaginé des intrigues sur le long terme pour les protagonistes de Mensonges. «Quand on développe une série dramatique, on pense toujours en fonction de plusieurs saisons, indique Sophie Deschênes. On ne peut pas faire autrement que d’y penser d’avance. C’est l’une des premières questions que les diffuseurs nous posent quand on soumet une série. La suite peut être modifiée, puisque l’auteur a des idées qui sont rejetées, et d’autres meilleures qui s’imposent ; la création, c’est mouvant, ça va toujours en progressant. Mais c’est sûr que Mensonges a été pensé sur plusieurs saisons.»

3- D’ailleurs, l’équipe de Mensonges est en pourparlers avec Groupe TVA pour la production d’une quatrième saison.

4- Sophie Deschênes et Gilles Desjardins travaillent ensemble depuis 20 ans. Ils ont notamment collaboré sur des documentaires, sur la saga Musée Éden et, bien sûr, sur Les pays d’en haut. «Gilles est un auteur qui fait beaucoup de recherches, qui s’informe énormément, qui a toujours des personnages forts, qui est très habile dans le tricotage d’intrigues complexes mais qui, finalement, s’avèrent d’une grande simplicité. Il maîtrise l’art de raconter des histoires fascinantes dans le milieu policier. Je dois avouer qu’il a un don, là-dedans. Il faut dire que le crime fascine! C’est un peu le reflet d’une société. Gilles s’intéresse beaucoup à ça.»

5- Encore cette année, plusieurs acteurs incarneront des rôles épisodiques dans Mensonges, au gré des interrogatoires de Julie et ses collègues. Guy Nadon, Martin Larocque, Guillaume Lemay-Thivierge (qui nous surprendra, semble-t-il), Geneviève Schmidt, Alexis Lefebvre, Catherine De Léan, Olivier Aubin, Stéphane Demers, Jacques Lussier, Roger Léger, Jean Maheux, Jean Petitclerc, Anne-Élisabeth Bossé et Stéphane Breton, entre autres, seront tous «sur la sellette», dans des contre-emplois, sous les traits de personnages dans lesquels on ne les aurait jamais imaginés. Presque tous ont passé des auditions pour être choisis. Après trois saisons de 10 épisodes, le bottin de l’Union des artistes commence-t-il à s’épuiser? Le concept de Mensonges devra-t-il être revu l’an prochain, faute d’interprètes qui ne sont pas encore passés dans les décors de la série? «Il reste encore beaucoup de comédiens!», lance Sophie Deschênes en éclatant de rire.

6- Tony Conte est également de la distribution de cette troisième fournée de Mensonges. Il s’agit là d’un des plus importants rôles du comédien depuis ses démêlés avec la justice pour trafic de drogue. Conte avait été condamné à trois ans de prison au début 2012. Sophie Deschênes a-t-elle hésité avant de lui offrir cette opportunité? «Tony Conte est un acteur, d’abord et avant tout, avance cette dernière. Il a été approché comme on approche n’importe quel autre acteur. Ce qui se passe dans sa vie privée, ce qu’il a fait, nous, on n’en tient pas compte. Il a purgé sa peine et a recommencé à travailler. C’est un acteur qui est bon, qui a du talent, c’est pour ça qu’on l’a approché, et il livre la marchandise.»

7- À l’origine, avant qu’il ne soit question du Club illico, Mensonges devait tenir directement l’antenne d’addikTV. «C’était ça, le plan de match, au début, avec TVA, révèle Sophie Deschênes. Puis, est arrivé le Club illico. À l’époque, il n’y avait pas énormément d’abonnés, et c’a amené beaucoup d’achalandage. Mensonges a bien fonctionné, au-delà des attentes. Et c’avait fait la même chose sur addikTV. Aujourd’hui, la série revient sur addikTV, là où elle aurait dû être la première fois! (rires) Mais c’est vraiment le diffuseur qui décide.»

8- Le tournage de Mensonges 3 a eu lieu à Montréal, à l’automne 2015. Il a commencé en septembre et s’est terminé le 18 décembre.

9- En ce qui a trait aux comédiens, l’équipe de Mensonges compte une cinquantaine de premiers rôles, en plus des deuxièmes et troisièmes rôles, et des rôles muets. L’équipe technique, elle, s’appuie sur une cinquantaine de professionnels de tous départements, costumes, décors, cascades, etc.

10- Le noyau de base d’acteurs de Mensonges, formé de Fanny Mallette, Éric Bruneau, Sylvain Marcel et Mélissa Désormeaux-Poulin, a été formé selon tous les «premiers choix» de Sophie Deschênes, Gilles Desjardins et le réalisateur Sylvain Archambault, lors du développement du projet. C’est donc un «casting de rêve» que les trois créateurs ont monté, à leur grande fierté. Et leur flair leur a donné raison, puisque Mallette, Bruneau, Marcel et Désormeaux-Poulin sont tous en nomination au prochain Gala Artis, dont les finalistes sont déterminés par le public.

Mis à part Éric Bruneau, dans tous les cas, il s’agit d’une première nomination en carrière, principalement grâce à Mensonges. «Le choix n’était pas difficile, fait valoir Sophie Deschênes. Ça n’a pas été un casse-tête. Spontanément, on arrivait tous à la même conclusion. Quand on a tous les mêmes noms en tête sans nécessairement se le dire, c’est toujours winner. Et c’est ce qui est arrivé pour Mensonges. C’est la même chose pour les caméos. On pense à des gens en lisant les textes et, ensuite, quand on fait nos rencontres de casting, et des évidences s’imposent. C’a été des coups de cœur, et c’est ce qu’on appelle un casting de rêve!»

Mensonges

Saison 2 de Mensonges

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