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Attentats à Bruxelles: une Sherbrookoise confinée raconte les événements

Attentats à Bruxelles: une Sherbrookoise confinée raconte les événements

Une Sherbrookoise est présentement confinée dans sa chambre d'hôtel à Bruxelles à la suite des attentats meurtriers. Cynthia Desmarais devant prendre l'avion au moment des événements.

«Malheureusement, c'est un réveil assez abrupt ce matin. On entend régulièrement les sirènes au centre-ville de Bruxelles, mais ce matin c'est particulièrement bruyant. Le centre-ville est assez chaotique pour le moment», a-t-elle raconté au micro de C'est pas trop tôt en Estrie.

La sécurité est à son maximum dans la capitale belge. «Je suis au centre-ville à côté de la gare principale. Il y a des embouteillages à n’en plus finir et il y a des sirènes sans cesse. Je n'ai pas l'autorisation de sortir de ma chambre d'hôtel pour le moment. Nous avons comme instruction de rester à l'intérieur de nos chambres. Habituellement, je sais que la sécurité est toujours très présente autour de cet hôtel. Hier, quand je suis arrivée, l'armée entourait l'hôtel, ce qui est chose commune, mais pour l'instant, on est barricadés et en otage dans nos chambres. On n'a pas le contrôle sur rien», dit-elle.

Éviter le pire

La chance était du côté de Cynthia Desmarais. Elle devait prendre l'avion ce matin pour rentrer au pays. «Mon avion a été retardé d'une heure, ce qui a retardé mon départ vers l'aéroport d'une heure. Ç'a a facilité les choses parce que j'aurais été dans le milieu du chaos. Les comptoirs d'enregistrement canadiens sont situés à proximité de ceux d'American Airlines où l'explosion a eu lieu», dit-elle.

Pour l'instant, elle n'a reçu aucune instruction pour la suite des choses. «Je suis en contact direct avec la compagnie pour laquelle je travaille au Canada. C'est elle qui m'indique ce que je peux faire. On m'a dit que si j'avais faim qu'il fallait commander avec le service aux chambres. Selon ce que j'en sais, il faudra de 24 à 48 heures pour nous évacuer», dit la Sherbrookoise.

«Je ne sais pas si j'ai évité le pire. J'aime mieux ne pas y penser parce qu'on ne peut pas vraiment savoir, mais les choses sont bien faites, disons.» - Cynthia Desmarais

Elle a remarqué qu'il y avait un certain climat de tension dans la capitale belge. «Depuis quelques mois, quand on se promène dans les rues, on le sent. Bruxelles n'a jamais été une ville très sécuritaire. Mais là disons que la sécurité, maintenant, est renforcée autant à l'aéroport que dans les endroits fréquentés. L'armée est partout.»

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