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Gala du cinéma québécois : les réactions des gagnants

Gala du cinéma québécois : les réactions des gagnants

Le nouveau trophée remis au Gala du cinéma québécois, avec ses allures d’étroite boîte blanche, a beaucoup fait jaser, dimanche. Or, au-delà de l’objet, il y a les gagnants qui ont célébré la victoire de leur œuvre. Voici quelques réactions des lauréats de la soirée.

Gilbert Sicotte

Meilleur acteur

Paul à Québec

« C’est une belle histoire, Paul à Québec. La première fois que j’ai lu le scénario, j’ai trouvé que les dialogues étaient formidables, que les personnages étaient touchants, qu’on s’identifiait toujours, d’une certaine façon. Moi, le personnage de Roland, je le sentais très proche de moi. Le film représentait de pouvoir raconter quelque chose qui me touche, au moment où je le voulais. »

Céline Bonnier

Meilleure actrice

La passion d’Augustine

« La passion d’Augustine est un film qui m’émeut profondément. Je trouve qu’il touche la nature humaine d’une façon juste, qu’il touche l’histoire du Québec pudiquement et respectueusement envers ces femmes qui nous ont éduqués. Mais ce n’est pas seulement l’histoire de ces religieuses, c’est l’histoire d’un peuple. Je reviens de France pour une tournée de promotion de ce film, et les gens sont vraiment touchés par ce que le film soulève. Ça parle de plusieurs choses : du renoncement, de l’humain qui doit renoncer pour renaître, de la transmission. Il y a une grande beauté, beaucoup d’amour, dans la transmission entre deux personnes. Les Français autant que les Américains — parce que je suis aussi allée à New York — reçoivent le film de la même façon, parce que ça touche à la fibre intrinsèque de l’humain. »

Le texte se poursuit sous la galerie.

Meilleure actrice de soutien

18e Gala du cinéma québécois - Les gagnants

Léa Pool

Meilleur film – Meilleure réalisation

La passion d’Augustine

« Ça fait gling! (rires) Tous ces prix, c’est un super cadeau. Ça signifie quelque chose par rapport à l’ensemble de ma carrière aussi, un travail depuis 30 ans dans ce domaine. La difficulté pour les femmes à faire leur chemin dans la réalisation. Ce prix sera, je l’espère, une ouverture, pour encourager les jeunes cinéastes à poursuivre ce que d’autres cinéastes ont déjà fait. Et je suis contente pour mes comédiennes, pour mon équipe. Ç’a été un tournage formidable. Un tournage formidable ne veut pas toujours dire un bon film, par exemple! Mais dans ce cas, ç’a été un pur bonheur, et on savait qu’on faisait quelque chose de spécial. »

Martin Léon

Meilleure musique originale

Guibord s’en va-t-en guerre

« Dans Guibord s’en va-t-en guerre, la musique est un personnage. Elle représente ce qui se passe dans la tête de Guibord et dans le cœur de Souverain. Ce que les personnages vivaient m’a beaucoup inspiré. C’était spécial. En gagnant le trophée de la Meilleure musique originale, on souligne une musique qui est aussi un personnage dans Guibord s’en va-t-en guerre. Je suis vraiment très, très fier, et heureux! »

Diane Lavallée

Meilleure actrice de soutien

La passion d’Augustine

« Dans mon discours, j’avais de la misère à dire que j’étais contente! Je n’ai pas joué souvent ce genre de femme, tout en retenue, qui a peur de tout, qui est un petit peu méchante… Qui veut tellement faire les choses à sa façon, qui ne veut pas de changements. Qu’on m’apprécie dans ce travail-là, ça me fait chaud au cœur. »

Irdens Exantus

Meilleur acteur de soutien

Guibord s’en va-t-en guerre

« L’un des bons moments du tournage de Guibord s’en va-t-en guerre, c’était quand on tournait avec les 200 figurants. C’était comme une grosse pièce de théâtre. On ne savait pas trop ce qui allait se passer. Quand on disait les répliques, les gens réagissaient pour vrai! Ça donnait une autre dynamique au plateau. Les gens réagissaient, on parlait avec eux. C’était vraiment hot. »

Maxime Giroux et Alexandre Laferrière

Meilleur scénario

Félix et Meira

« Ce trophée signifie trois ans de travail intense. Composer avec un sujet délicat. On était toujours sur un fil de fer. On aurait pu se péter la gueule à tout moment, à l’écriture, à la réalisation… Mais ça l’air qu’on ne se l’est pas pétée! C’est la preuve qu’on a réussi. »

Patricio Henriquez

Meilleur long-métrage documentaire

Ouïghours, prisonniers de l’absurde

« C’est mon troisième. À chaque fois, je n’y crois pas. Cette année, la qualité des autres films qui étaient en lice était extraordinaire. Je ne m’attendais vraiment pas à gagner. C’est une reconnaissance qui fait en sorte qu’on s’est ouverts à la connaissance d’une minorité qui était vraiment méconnue, ici, au Québec. »

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