Les chercheurs d'emploi de minorités ethniques qui dissimulent leurs origines dans leur curriculum vitae, en omettant par exemple des expériences de travail auprès d'organisations ethnoculturelles, ont deux fois plus de chances d'être rappelés pour une entrevue, selon une étude de l'Université de Toronto.
Ces conclusions sont vraies, selon l'auteure du rapport et professeure Sonia Kang, même auprès d'employeurs disant être en faveur de la diversité.
« C'est une sonnette d'alarme pour les employeurs. La discrimination est toujours bien réelle. »
— Sonia Kang, professeure à l'Université de Toronto, campus de Mississauga
Parmi les autres stratagèmes employés par des travailleurs asiatiques notamment pour atténuer leurs racines dans leur CV : utiliser son deuxième prénom, s'il a une consonance plus nord-américaine.
Faits saillants de l'étude :
- Environ le tiers des chercheurs d'emploi asiatiques et noirs disent qu'ils « blanchissent » leur CV
- Deux tiers des répondants connaissaient quelqu'un qui avait eu recours à cette pratique