Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Des images de l'évasion de la prison de Saint-Jérôme en hélicoptère font jaser (VIDÉO)

Des images de l'évasion de la prison de Saint-Jérôme en hélicoptère font jaser (VIDÉO)

Une vidéo montrant l'évasion de deux prisonniers à Saint-Jérôme par hélicoptère a été dévoilée mardi dans le cadre de procédures judiciaires de Benjamin Hudon-Barbeau, un sympathisant des Hells Angels.

La vidéo présente sous plusieurs angles comment Benjamin Hudon-Barbeau et Dany Provençal ont réussi à s'évader de la prison de Saint-Jérôme le 17 mars 2013.

Ils escaladent d'abord un mur, à l'aide d'une corde, pour se rendre sur le toit, là où un hélicoptère les attend. Deux complices, armés, étaient à bord de l'appareil. Les deux prisonniers ont toutefois de la difficulté à monter sur le toit. Ils s'agrippent tous les deux à la corde reliée à l'hélicoptère et celui-ci décolle, emportant Benjamin Hudon-Barbeau et Dany Provençal avec lui.

Quelques heures plus tard, la police a réussi à les attraper. Benjamin Hudon-Barbeau et Dany Provençal sont mis en état d'arrestation.

Le président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec, Mathieu Lavoie, explique que les agents de la paix sur place ne pouvaient intervenir lors de l'évasion.

« On doit évaluer les personnes dans l'hélicoptère. Ce sont des complices. Est-ce qu'ils sont armés? On ne peut pas intervenir auprès des personnes incarcérées qui tentent de monter sur la corde. En plus, il y a d'autres personnes incarcérées dans la cour. Donc, on est pris à ne pas pouvoir intervenir dans cette cour-là, non plus. »

« Il y a juste dans les films qu'on peut abattre un hélicoptère avec une arme de poing. Alors le patrouilleur périphérique aussi ne pouvait pas intervenir. »

— Mathieu Lavoie, président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec

Une évasion qui pourrait se répéter

M. Lavoie soutient que rien n'a changé dans les mesures de sécurité depuis cette évasion. Des grillages n'ont toujours pas été installés, selon lui.

Pour éviter que la situation se répète, le Syndicat demande que les fouilles soient accrues, notamment pour détecter des téléphones cellulaires. Les deux prisonniers de l'établissement de Saint-Jérôme avaient coordonné leur évasion à l'aide d'un appareil mobile.

Des détenus de la prison d'Orsainville, à Québec, ont eu aussi réussi à s'échapper par la voie des airs, le 26 novembre 2014.

Avec les informations de Karine Bastien

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.