Dans la foulée de la tenue des consultations parlementaires sur l'industrie du taxi, l'opposition officielle a envoyé sa liste d'épicerie au ministre provincial des Transports, Jacques Daoust, dimanche avant-midi.
Le Parti québécois (PQ) en a profité pour revenir à la charge avec une requête qu'il a déjà formulée dans le passé.
Il a de nouveau demandé à M. Daoust de suspendre le transport illégal dans la province en visant plus spécifiquement UberX.
Selon la porte-parole de l'opposition officielle en matière de transports, de stratégie maritime, d'électrification des transports et de stratégie numérique, Martine Ouellet, cette mesure devrait demeurer en vigueur jusqu'à l'adoption d'une nouvelle loi pour encadrer l'industrie du taxi à l'Assemblée nationale.
Cette élue péquiste y voit une façon de "garantir la paix sociale".
Elle a rappelé que le ministre "s'est dit extrêmement indigné" de l'attitude d'UberX en commission parlementaire.
"J'espère qu'il passera maintenant de la parole aux actes et qu'il agira pour faire suspendre le transport illégal au Québec", a-t-elle martelé.
Par ailleurs, Mme Ouellet a spécifié que sa formation a pondu une série de suggestions pour améliorer l'expérience des consommateurs.
Par exemple, le PQ préconise la mise en place d'une application mobile pour la province en entier ou pour de grands pans du territoire du Québec pour permettre aux clients de faire leur choix parmi les différentes compagnies de taxi existantes.
De plus, l'opposition officielle suggère de parfaire la formation des chauffeurs pour qu'ils deviennent "des ambassadeurs des communautés dans lesquelles ils travaillent".
Les péquistes souhaitent également que la Commission des transports du Québec ait la possibilité de fixer des tarifs incitatifs pour certains moments spécifiques comme les fins de semaine et les journées fériées.