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Agressions sexuelles: selon la CAQ, le délai de prescription doit être éliminé

Agressions sexuelles: le délai de prescription doit être éliminé, selon la CAQ
Businesswoman Rejecting Advance
Fuse via Getty Images
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MONTRÉAL — La Coalition avenir Québec (CAQ) estime que toutes les personnes ayant subi des agressions sexuelles devraient pouvoir obtenir justice et ce, peu importe à quand remontent les crimes dont elles ont été victimes.

Pour ce faire, la CAQ entend déposer, dès cette semaine, un projet de loi dont l'objectif sera d'abolir le délai de prescription dans de pareils cas.

Le porte-parole caquiste en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, espère de tout coeur que le gouvernement mettra de côté son esprit partisan et qu'il n'hésitera pas à offrir son appui à cette mesure législative.

M. Jolin-Barrette soutient que, plus souvent qu'autrement, «c'est extrêmement difficile pour les victimes de dénoncer».

Par conséquent, il importe, à son avis, de «leur faciliter la vie» lorsqu'elles sont prêtes à passer à l'action et à porter plainte au civil afin «d'obtenir réparation».

Simon Jolin-Barrette juge que pour le premier ministre Philippe Couillard, il s'agirait d'une excellente occasion de démontrer qu'il faisait preuve de sincérité lorsqu'il a prononcé son discours d'assermentation.

«Le premier ministre a dit (...) qu'il voulait faire de la politique différemment. Je pense que c'est une chance en or (pour lui) d'envoyer un message clair aux Québécois pour leur dire que, dans notre société, on accompagne les victimes et on ne leur met pas des bâtons dans les roues», résume le député de Borduas.

7 novembre 1998

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