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Des actes de cruauté insoutenables filmés dans un abattoir certifié bio (VIDÉO)

Des actes de cruauté insoutenables filmés dans un abattoir certifié bio (VIDÉO)

L'association lyonnaise de défense des animaux L214 fait à nouveau parler d'elle en France. Elle s'était fait connaître en révélant des actes de cruauté sur des animaux à l'abattoir d'Alès, ou encore le sort réservé à des canards à foie gras mutilés et broyés dans des élevages français. Lundi 22 février, elle a diffusé de nouvelles images choquantes, filmées elles aussi dans un abattoir.

Dans la vidéo publiée sur YouTube par L214 (voir ci-dessus), on retrouve des séquences filmées dans l'abattoir du Vigan, situé dans le Gard et certifié bio. "Comme en abattage standard, les animaux y sont tués dans une extrême violence", selon l'association. Et il est vrai que les images commentées par Nili Hadida, chanteuse de Lilly Wood and The Prick, ont de quoi indigner.

Au programme, des animaux violentés sans ménagement (et sans raison apparente), un porc lentement brûlé à la pince électrique (cette dernière étant censée l'étourdir), des animaux saignés alors qu'ils se débattent encore, énumère L'Obs, qui relève encore cet "employé sadique" et rigolard qui "s’amuse à donner des coups de pince électrique à des moutons qui sursautent".

"La mort d'animaux d'élevage n'est jamais douce, mais elle est encadrée par une réglementation ayant pour but d'éviter toute souffrance inutile, note Le Monde, qui souligne que "les abattages conventionnels (non rituels) prévoient un étourdissement des bêtes (à l'aide de pinces électriques pour les moutons et les cochons, et de pistolet à tige perforante pour les bovins) afin de leur éviter d'être conscientes au moment de leur mort".

Contacté par le quotidien avant d'avoir pu visionner les images diffusées par L214, Laurent Kauffmann, le directeur de l'abattoir, reconnaît qu'il y a eu "des fautes professionnelles". "Si elles sont avérées, nous devrons agir en conséquence", assure-t-il, ajoutant que l'abattoir est pourtant "contrôlé tous les jours par une personne des services vétérinaires et une fois par an par la direction départementale de la protection des populations (DDPP)".

De son côté, l'association a décidé de déposer plainte contre l’abattoir du Vigan. Elle avait fait de même contre l'abattoir d'Alès, qui a été fermé par la mairie après la diffusion d'images en octobre 2015. Comme le note L'Obs, ces mauvais traitements pourraient valoir "jusqu'à six mois de prison et 7500 euros d’amende au responsable" de l'établissement.

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