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L'armée américaine mène des frappes aériennes contre l'État islamique en Libye

Frappes aériennes américaines en Libye

WASHINGTON — Des avions de combat américains ont frappé de multiples cibles en Libye pendant la nuit, touchant notamment un camp d'entraînement du groupe armé État islamique et un leader djihadiste, ont annoncé vendredi des responsables militaires des États-Unis.

Un responsable a précisé sous le couvert de l'anonymat que le camp d'entraînement se trouvait près de la ville libyenne de Sabratha, à proximité de la frontière avec la Tunisie, et que la frappe a probablement éliminé Noureddine Chouchane, un Tunisien possiblement membre du groupe djihadiste.

Le camp aurait accueilli une soixantaine de personnes au moment des frappes.

Un témoin dit avoir entendu deux explosions vers 3 h 30, heure locale, en provenance du village voisin de Qasr Talel. La résidence ciblée serait celle d'un militant local bien connu du groupe armé.

Les dirigeants municipaux de Sabratha ont indiqué sur Facebook qu'une quarantaine de personnes ont été tuées et un nombre encore plus élevé blessées, dont certaines grièvement.

Sabratha est fréquemment utilisée par les passeurs qui partent à destination de l'Europe. La ville est aussi une plaque tournante importante pour les djihadistes venus gonfler les rangs du groupe armé État islamique en Libye.

Le président Barack Obama a demandé à son équipe de sécurité nationale, plus tôt cette année, d'intensifier les opérations de contreterrorisme en Libye.

L'armée américaine épie de près les agissements du groupe armé État islamique en Libye et de petites équipes de soldats s'activent au pays depuis plusieurs mois. Les forces spéciales italiennes, françaises et britanniques ont aussi été déployées dans le pays, notamment dans les villes de Benghazi dans l'est et de Zintan dans l'ouest.

Les États-Unis et l'Europe croient que le nombre de combattants du groupe en Libye est récemment passé de 2000 à environ 5000, au moment où ses rangs sont affaiblis par des frappes impitoyables en Syrie et en Irak.

Le premier ministre tunisien Habib Essid a récemment indiqué à l'Associated Press que le groupe armé a commencé à infiltrer ses tentacules dans son pays.

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