Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

L'ONU demande aux Émirats arabes unis de libérer un détenu canadien

L'ONU demande aux Émirats arabes unis de libérer un détenu canadien
Free Salim Alaradi/Facebook

L'ONU demande aux Émirats arabes unis de libérer un Canadien et quatre autres prisonniers qui auraient été torturés depuis le début de leur détention, il y a 18 mois.

La cause de l'homme d'affaires canadien Salim Alaradi, qui est d'origine libyenne, se trouve actuellement devant la Cour fédérale suprême des ÉAU, où il a plaidé non coupable à trois accusations terroristes.

L'ONU a indiqué par voie de communiqué, lundi, être en possession «d'informations crédibles» selon lesquelles M. Alaradi et d'autres détenus ont été torturés pour les contraindre à passer aux aveux.

Le rapporteur spécial de l'ONU sur la torture, Juan E. Menendez, ajoute que les individus ont été confinés à des prisons secrètes ou placés en isolement pendant de longues périodes depuis le début de leur détention.

L'ONU dit que la réponse émirienne a été «peu convaincante».

M. Alaradi était en cour lundi. Sa famille dit que le juge a accepté que l'homme de 46 ans soit examiné par un médecin légiste, avant d'ajourner le procès jusqu'au 29 février.

M. Alaradi a appris il y a à peine un mois qu'on le soupçonne d'avoir financé, appuyé et collaboré avec des organisations terroristes. Sa famille et ses avocats affirment que sa détention demeurait inexpliquée jusqu'à ce moment. Son avocat ajoute qu'on lui reproche spécifiquement d'avoir appuyé deux groupes terroristes libyens.

M. Alaradi gérait une entreprise à Dubaï quand il a été subitement arrêté en avril 2014. Il était à ce moment en vacances aux Émirats arabes unis avec sa famille.

M. Alaradi est né en Libye, mais a immigré au Canada depuis les Émirats arabes unis en 1998. Il s'était alors installé à Vancouver. Il a décidé de retourner aux Émirats arabes unis en 2007 pour lancer une entreprise d'électroménagers avec son frère.

Son avocat fait valoir qu'il n'habite plus la Libye depuis 25 ans et qu'il n'a aucune implication politique dans son ancien pays.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.