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Montréal en lumière 2016 - Voir rouge à la Nuit blanche: quelques suggestions d'activités

Nuit blanche à Montréal: quelques suggestions d'activités
Flickr / Frédérique Ménard-Aubin

C’est la tradition hivernale la plus courue dans la métropole : la 13e Nuit blanche de Montréal en lumière s’étirera du soir du samedi, 27 février, au matin du dimanche, 28 février.

L’événement culturel se tient cette année sous le thème «Rouge», qui se déploiera de diverses façons à travers les 200 activités, pour la plupart gratuites, au programme dans trois quartiers (Quartier des spectacles et centre-ville, Vieux-Montréal et Plateau et Mile-End) et deux pôles (Ligne bleue et Parc olympique) de la ville. Les festivaliers auront le choix de prendre part aux divers rendez-vous de musique, de danse, de théâtre, d’humour, de poésie, d’arts visuels, de cinéma, de jeux, de gastronomie et autres, en concoctant leur propre trajet ou en suivant l’un des parcours prédéfinis, établis par l’organisation. Comme toujours, le métro sera ouvert toute la nuit, au tarif habituel, et un service de transport gratuit sera disponible.

Aux dires de Laurent Saulnier, vice-président programmation du groupe Spectra, qui coordonne Montréal en lumière, l’offre de la Nuit blanche 2016 ne surpasse pas nécessairement celle de 2015, mais se veut un tantinet plus originale.

«On a à peu près le même nombre d’activités que l’an dernier, laisse-t-il savoir. Cette année, l’idée n’est pas nécessairement d’être plus grand, mais peut-être un peu plus audacieux. On a suggéré le thème «Rouge» à nos partenaires, et plusieurs l’ont suivi. C’a fait en sorte que, plutôt que d’aller dans des activités traditionnelles, les gens ont fouillé pour essayer d’arriver avec de nouvelles propositions, que le rouge soit impliqué ou pas. Ça en a forcé plusieurs à penser plus loin que l’espèce de pilote automatique qui peut s’installer après 12 éditions.»

Laurent Saulnier cite à cet effet le Musée des Beaux-Arts de Montréal, qui usera du prétexte de son exposition Pompeii pour dispenser des ateliers de dessin et de dégustation de chocolat et de vin à tendances italiennes.

«C’est le fun que les musées ouvrent la nuit, mais on essaie d’avoir un petit plus parce que c’est la Nuit blanche. Même si c’est déjà très différent, d’entrer dans un musée à une heure du matin plutôt qu’à une heure de l’après-midi. Ça change complètement la perspective! Mais c’est important pour nous d’ajouter un petit spécial pour l’occasion.»

Démocratisation

Rares sont les attractions refusées à la Nuit blanche de Montréal en lumière. Le principal critère à remplir est celui de l’emplacement, qui doit être desservi par le réseau de transport en commun et les navettes en circulation, pour permettre à un maximum de visiteurs de profiter de la fête. Pour le reste, les différentes institutions des arrondissements ciblés sont libres de mettre sur pied le happening qui leur chante et de gérer l’achalandage à leur façon, en autant que celui-ci respecte l’esprit de Montréal en lumière. Et «l’effet Nuit blanche» se fait toujours remarquablement sentir par la suite, assure Laurent Saulnier.

«Certains musées ou galeries reçoivent autant de monde le soir de la Nuit blanche que le restant de l’année, ou presque, précise le vice-président. C’est énorme. On est très contents. Ça démocratise bien des affaires…»

Parlant démocratisation, on assiste d’ailleurs, de plus en plus, à une augmentation du nombre d’enfants qui participent à la Nuit blanche. Signalons en outre qu’après cette nuit festive, qui clôt généralement Montréal en lumière, le site extérieur principal, sur la Place des Festivals et l’esplanade de la Place des Arts, demeurera accessible jusqu’au 5 mars, avec différents spectacles, pour le bonheur des bouts de choux en semaine de relâche.

«Depuis environ cinq ans, il y a toujours des activités qui commencent relativement tôt, autour de 17h, indique Laurent Saulnier. Il y a donc moyen de commencer la Nuit blanche en famille. Ce samedi-là, le dernier de février, c’est aussi juste avant la semaine de relâche pour les écoles primaires et secondaires. Ce n’est donc pas grave si les enfants se couchent tard. Ils ont toute la semaine pour s’en remettre! (rires)»

Spectra étant aussi à la tête de deux autres festivals d’envergure, les FrancoFolies de Montréal et le Festival international de jazz de Montréal, pourrait-on un jour voir le concept de la Nuit blanche éclore dans un cadre autre que celui de Montréal en lumière?

«Non, répond catégoriquement Laurent Saulnier. La Nuit blanche, c’est agréable, parce que c’est une fois dans l’année. L’unicité de cette affaire-là fait en sorte que c’est un rassemblement très spécial, que le public chérit, je pense, parce que ça arrive juste une fois. Si ça se présentait deux ou trois fois dans l’année, ça se diluerait. Je crois donc que c’est bien que ça ait lieu juste une fois, et aussi, que ça soit en hiver. Ça change totalement la dynamique. Une nuit blanche durant l’été, on dirait que c’est plus facile. Il y a une espèce de défi à faire ça en février, qui est très, très agréable.»

La liste complète des activités de la 13e Nuit blanche est disponible ici.

Voici quelques suggestions pour vous mettre en appétit:

La nuit est encore blanche. Les quatre joyeux lurons de La soirée est (encore) jeune, Jean-Philippe Wauthier, Fred Savard, Jean-Sébastien Girard et Olivier Niquet, présenteront une édition spéciale de leur émission, en direct du Salon urbain de la Place des Arts, à compter de 22h. Humour, parodies et performances musicales seront à l’honneur. De minuit à 2h du matin, Matthieu Dugal, de La sphère, sur Radio-Canada Première, jouera les DJ.

Soirée environnementale. À la Maison du développement durable, une joute de hockey contre les changements climatiques et un tapis rouge en présence de Steven Guilbeault combleront les écologistes engagés.

Carnaval LGBT. En mettant le pied O Patro Vys, on se trémoussera sur des rythmes dancehall, soca, samba et afro, au son des percussions, entourés de danseurs professionnels et de beaucoup de paillettes.

Tour du monde en livres. La Grande Bibliothèque nous convie à une exploration virtuelle de dix des plus fascinantes bibliothèques du monde, en partenariat avec Ex Machina et Robert Lepage. Une initiation au métier de copiste sera aussi offerte, avec des reproductions d’une œuvre de d’Alberto Manguel.

Nuit des 100 improvisateurs. Au Théâtre Sainte-Catherine, des numéros d’improvisation égaieront les heures en changeant constamment d’animateurs et d’improvisateurs. Pour rire un coup en… buvant un coup.

Et aussi…

» Cours de yoga chez Soham Yoga

» YouTube Battle au Centre canadien d’architecture

» GIFoMATON de l’ONF sur la Place des Festivals

» Party pyjama à la Maison des jeunesses musicales

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» Performances musicales à la station Berri-UQAM

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