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Les films à l'affiche dès le 5 février 2016 (PHOTOS)

Quoi voir au cinéma cette semaine? (PHOTOS)
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Sortie au cinéma prévue? Découvrez les films à l'affiche cette semaine!

Le Huffington Post Québec et Mediafilm.ca vous présentent les films qui prennent l'affiche cette semaine au Québec:

MONDE INFERNAL - LA GUERRE DU SANG

Films de la semaine

FATIMA

France. 2015. 90 min.

Drame social de Philippe Faucon avec Soria Zeroual, Zita Hanrot, Kenza Noah Aïche, Chawki Amari, Dalila Bencherif, Édith Saulnier.

Élevant seule ses deux filles en banlieue lyonnaise, Fatima, immigrante algérienne, fait des ménages pour plusieurs employeurs. Nesrine, son aînée de 19 ans, étudie vaillamment afin de réussir sa première année de médecine. Mais Souad, sa cadette de 15 ans, ne cesse de se plaindre de leur train de vie modeste. Heureusement pour Fatima, son ex-mari arrive à calmer ponctuellement l'ado rebelle. Mais elle doit également composer avec la jalousie des femmes du quartier, qui dénigrent les ambitions professionnelles de Nesrine. Maîtrisant mal le français, Fatima n'arrive pas à verbaliser ses frustrations ni à dénoncer l'injustice dont elle est parfois victime de la part de certains de ses patrons. À la suite d'une chute dans un escalier la confinant à la maison, la mère de famille écrit à ses filles en arabe ce qu'elle n'est pas en mesure de leur exprimer en français.

Cette adaptation sensible d'un recueil de Fatima Elayoubi illustre de façon émouvante la situation des immigrants en France à travers un optimiste portrait de femme. Porté par une mise en scène intimiste privilégiant gros plans et images fixes, l'ensemble tire avantage de l'interprétation juste de ses trois lumineuses actrices, qui font leurs débuts au grand écran.

HAIL, CAESAR!

États-Unis. 2016. 106 min.

Comédie de Joel et Ethan Coen avec Josh Brolin, George Clooney, Alden Ehrenreich, Scarlett Johansson, Channing Tatum, Tilda Swinton, Ralph Fiennes, Jonah Hill, Frances McDormand.

Les journées d'Eddie Mannix commencent invariablement au confessionnal. Il vient y chercher l'absolution pour les cigarettes fumées à l'insu de son épouse et les mensonges proférés durant ses longues journées passées à résoudre les problèmes des stars du studio où il travaille. Nous sommes dans les années 1950, durant l'âge d'or de Hollywood. Ce matin-là, plusieurs situations préoccupantes réclament l'intervention immédiate de Mannix. Il lui faut écouter les propositions d'un concurrent, qui lui offre un port d'or. Marier au plus vite une comédienne devenue fille-mère. Affronter le réalisateur guindé d'une romance d'époque, désespéré par les limites dramatiques du jeune acteur de western qu'on vient de parachuter sur son plateau. Démentir des rumeurs auprès de deux échotières, soeurs jumelles employées par des publications rivales. Par-dessus tout, il lui faut livrer une rançon de cent mille dollars aux scénaristes communistes qui ont kidnappé Baird Whitlock, la vedette masculine de "Hail, Caesar!", onéreux péplum racontant l'illumination d'un général romain au contact du Christ.

Les frères Coen s'offrent une récréation avec cet affectueux hommage aux films de genre de l'époque, au carrefour de la revue humoristique et de l'exercice de style. L'intrigue anecdotique et sans vrai tonus sert avant tout à lier ensemble des sketchs, réalisés avec brio, et à mettre en valeur une distribution délectable.

MES ENNEMIS

Canada. 2016. 106 min.

Drame sentimental de Stéphane Géhami avec Frédéric Lemay, Louise Marleau, Jean-François Casabonne, Hubert Proulx, Étienne Pilon, Francis La Haye.

Largué par sa blonde, Cédric quitte l'appartement qu'il partageait avec elle et erre dans la ville. Son attention attirée par la musique au piano provenant d'une maison cossue du Carré Saint-Louis, l'homme de 23 ans franchit le seuil et fait la connaissance d'Isabelle. Autrefois concertiste à succès, cette alcoolique de 76 ans a fait de sa demeure un lieu d'accueil pour huit jeunes hommes, tous aux prises avec des dépendances diverses. Isabelle tend les bras à ce jeune écrivain troublé, abandonné par sa maison d'édition à l'aube du lancement de son premier roman, et en qui elle voit un ultime espoir amoureux. Entre ces deux solitaires passionnés et perdus s'amorce une relation trouble, marquée par les déchirements et les renaissances.

Réalisé de façon indépendante, ce second long métrage de Stéphane Géhami (EN PLEIN COEUR) aborde de façon aléatoire plusieurs thèmes (le vieillissement, l'amour, l'art, la rédemption), mais n'en approfondit aucun. Le bilan est lourd: récit misérabiliste, ellipses maladroites, dialogues sentencieux, mise en scène banale, interprétation sans finesse.

ORGUEIL ET PRÉJUGES ET ZOMBIES

États-Unis. 2016. 100 min.

Comédie d'horreur de Burr Steers avec Lily James, Sam Riley, Jack Huston, Sally Smith, Charles Dance, Bella Heathcote, Matt Smith, Douglas Booth, Lena Headey.

Angleterre, début du XIXe siècle. Le pays est en proie à une invasion de morts-vivants. Les cinq soeurs Bennet, expertes en arts martiaux issues d'une famille désargentée de la bourgeoisie provinciale, doivent se trouver des époux pour assurer leur avenir. Lorsque le célibataire Charles Bingley loue le manoir voisin, Mme Bennet s'empresse de lui présenter sa fille aînée Jane. Bien que le courant passe entre les jeunes gens, les projets de mariage coupent court, en partie à cause d'un ami de Bingley, le colonel Darcy. Ce redoutable tueur de zombies, issu de la haute aristocratie, se mérite alors la haine de la soeur de Jane, la fière Elizabeth. Ce qui ne l'empêche pas de tomber amoureux de la jeune femme et d'envisager de l'épouser, malgré leur différence de classe. Or, Elizabeth, en plus d'être courtisée maladroitement par un pasteur cousin de la famille, se laisse séduire par George Wickam, un officier qui prétend avoir été injustement traité par Darcy dans le passé.

Fidèlement adapté du roman de Seth Grahame-Smith, ce film divertit par sa manière pince-sans-rire d'insérer action et horreur dans la trame du classique de Jane Austen. L'hilarant Matt Smith vole parfois la vedette à Lily James et Sam Riley, pourtant solides dans cette production qui dissimule son budget limité derrière une réalisation soignée et vigoureuse.

UN CHOIX

États-Unis. 2016. 112 min.

Drame sentimental de Ross Katz avec Benjamin Walker, Teresa Palmer, Tom Wilkinson, Maggie Grace, Tom Welling, Alexandra Daddario.

La première rencontre entre Travis Shaw et Gabby Holland est orageuse. L'étudiante en médecine reproche à son nouveau voisin le trop haut volume de la musique, durant les fêtes qu'il organise. Elle l'accuse aussi d'avoir laissé son chien engrosser sa chienne. Travis, qui est vétérinaire, l'assure du contraire et fait amende honorable pour le bruit. Amadouée, la sérieuse Gabby tombe peu à peu amoureuse du jeune tombeur. L'ennui, c'est qu'elle est fiancée à un collègue et ami d'enfance, alors que lui est engagé dans une relation avec une copine du secondaire, qu'il voit par intermittence. Après maints tiraillements, Gabby choisit Travis et fonde une famille avec lui. Huit ans plus tard, ce dernier est à son tour confronté à un choix déchirant.

En plus d'être boiteuse et d'une joliesse ringarde, cette adaptation du roman de Nicholas Sparks (DEAR JOHN, THE BEST OF ME) aborde sans courage ni subtilité un enjeu de société pourtant très délicat. Face à un Benjamin Walker (IN THE HEART OF THE SEA) assez touchant, Teresa Palmer (WARM BODIES) se contente de minauder.

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