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Déboires de PKP : «J'en ai vu d'autres» (VIDÉO)

Déboires de PKP : «J'en ai vu d'autres» (VIDÉO)

QUÉBEC – Le chef péquiste Pierre Karl Péladeau s’est montré optimiste mercredi, après avoir traversé deux semaines difficiles.

«J’en ai vu d’autres dans la vie. J’en ai passé des moments plus difficiles. Est-ce que le moment a été un peu difficile depuis les dernières semaines? Dire l’inverse serait évidemment vous mentir», a affirmé Pierre Karl Péladeau en marge du caucus présessionnel de sa formation politique qui se tenait au Salon rouge de l’Assemblée nationale.

«Mais je pense avoir l’expérience appropriée, je pense avoir les moments de vie, l’expérience de vie suffisante pour savoir que : après la pluie, le beau temps», a ajouté le chef péquiste.

Pierre Karl Péladeau a été au cœur de l’actualité ces deux dernières semaines. La rumeur voulait d’abord qu’il s’apprête à démettre son chef de cabinet, Pierre Duchesne. Par la suite, des reportages de La Presse et de Radio-Canada ont soulevé des doutes sur l’utilisation de stratagème d’évitement fiscal par Québecor, une pratique légale afin de payer moins d’impôts, alors qu'il en était le PDG.

S’est ajouté à cela la rupture de Pierre Karl Péladeau avec la célèbre animatrice Julie Snyder.

Ces nombreuses tuiles ont fait dire au leader parlementaire du PQ, Bernard Drainville, que la formation politique traversait une «tempête». Le député Jean-François Lisée, lui, a parlé de «turbulences».

Pierre Karl Péladeau ne partage cette analyse. «Je ne qualifierais pas ça de tempête», a-t-il dit mercredi.

Par ailleurs, le chef péquiste n’a pas rejeté l’idée de poursuivre la CAQ en justice pour les propos d’un député sur le futur institut de recherche sur la souveraineté qu'il souhaite créer. «Ça suit son cours», a-t-il lancé.

Le chef du PQ avait envoyé une mise en demeure à la CAQ après que le caquiste Benoit Charette ait questionné publiquement la légalité d’un institut qui serait financé en partie par les fonds privés de Pierre Karl Péladeau. Celui-ci, estimait Benoit Charette, pourrait contrevenir aux lois électorales.

Quant au leader parlementaire Jean-Marc Fournier, PKP avait dit être «en réflexion» après qu’il ait affirmé qu’il se livrait à de «l’intimidation judiciaire» envers la CAQ. Mercredi, le chef péquiste a affirmé que sa réflexion était «terminée». Au bureau de Jean-Marc Fournier, on affirme n’avoir reçu aucune mise en demeure ni poursuite en justice de la part de monsieur Péladeau.

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