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Cameron salue les propositions de Bruxelles pour que le R-U reste dans l'UE

Les négos entre Cameron et Tusk progressent bien
CHIPPENHAM, ENGLAND - FEBRUARY 02: British Prime Minister David Cameron speaks to factory staff at the Siemens Chippenham plant on February 2, 2016 in Chippenham, England. The Prime Minister is today expected to submit a draft agreement for the United Kingdoms European Union re-negotiation. (Photo by Ben Pruchnie - WPA Pool / Getty Images)
Ben Pruchnie via Getty Images
CHIPPENHAM, ENGLAND - FEBRUARY 02: British Prime Minister David Cameron speaks to factory staff at the Siemens Chippenham plant on February 2, 2016 in Chippenham, England. The Prime Minister is today expected to submit a draft agreement for the United Kingdoms European Union re-negotiation. (Photo by Ben Pruchnie - WPA Pool / Getty Images)

LONDRES — Le premier ministre britannique David Cameron a déclaré mardi que les propositions mises sur la table pour modifier la relation entre le Royaume-Uni et l'Union européenne représentent un « progrès véritable », mais qu'il reste encore beaucoup de travail à abattre.

Il a fait ces commentaires après que le président du Conseil européen, Donald Tusk, ait dévoilé mardi des propositions pour maintenir le Royaume-Uni au sein des 28 membres de l'UE.

Ces propositions permettraient notamment aux parlementaires britanniques de collaborer avec leurs homologues européens pour bloquer les lois de l'UE qui déplaisent à Londres. Elles reconnaîtraient aussi que le Royaume-Uni est confronté à une « situation exceptionnelle », en raison du poids que fait peser le flot de migrants sur les services sociaux britanniques.

M. Cameron a dit que les propositions représentent des progrès réels dans les quatre domaines qu'il jugeait les plus importants. Il devra maintenant convaincre certains membres de son Parti conservateur de la pertinence de maintenir le Royaume-Uni au sein de l'Union européenne.

M. Cameron tente d'obtenir des concessions de l'UE avant la tenue d'un référendum qui pourrait être organisé dès le mois de juin.

L'ébauche d'entente devra maintenant être entérinée par les autres membres de l'UE et elle sera discutée lors d'un sommet à Bruxelles, le 18 février.

M. Tusk a assuré que ces propositions ne minent en rien les fondements du projet européen. Il a toutefois prévenu que l'unité du bloc est menacée par plusieurs facteurs, comme la crise des migrants, le mécontentement croissant du Royaume-Uni et plusieurs crises financières. D'autres compromis seront nécessaires, a-t-il dit, sinon le bloc risque de s'effondrer.

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