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Retrait des CF-18 : les États-Unis y voient un « affront » du Canada, raconte Pierre Paul-Hus (VIDÉO)

Retrait des CF-18 : un «affront» pour les Américains, selon Pierre Paul-Hus (VIDÉO)

OTTAWA - Les « voies ensoleillées » de Justin Trudeau se sont-elles rendues aux États-Unis? Pas selon Pierre Paul-Hus, porte-parole associé des conservateurs en matière de Défense.

Le député de Charlesbourg-Haute-Saint-Charles est de retour de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN. En coulisses, il a demandé à des membres du Congrès américain leur avis sur le retrait imminent des CF-18 canadiens.

« Je leur ai posé carrément la question, à savoir s’il y avait un malaise ou un problème, et ils m’ont confirmé que oui, c’était très négatif que le Canada se retire [de la mission de combat dans les airs]. »

S’il ne veut pas dévoiler qui a tenu de tels propos, Pierre Paul-Hus, un lieutenant-colonel retraité des Forces armées canadiennes, affirme que ce retrait est vu comme un « désaveu du Canada », voire un « affront » chez certains de nos voisins du sud.

« Le fait de travailler en équipe, épaule à épaule, est important. La première chose qu’ils ont trouvé [à dire], c’est qu’on se désengageait, qu’on cassait carrément la coalition », poursuit le député.

En visite à Québec, vendredi dernier, le secrétaire d’État américain John Kerry s’est dit confiant que le Canada allait apporter une « contribution significative » à la lutte contre l’État islamique, malgré le retrait envisagé des CF-18 canadiens.

Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé cette décision au président américain Barack Obama lors de leur première conversation téléphonique l’automne dernier.

Depuis qu’il est élu, le gouvernement libéral s’attire le feu des critiques de l’opposition officielle à propos de son rôle dans la lutte à l’État islamique. À leur avis, la menace terroriste est bien présente et le Canada ne peut pas laisser tomber ses partenaires de la coalition.

Le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, avait répliqué que le pays pouvait faire mieux qu’effectuer 2% des frappes aériennes. Les libéraux se sont engagés à renforcer leur présence au sol pour former les forces irakiennes et à accentuer ses efforts humanitaires.

Le futur de la mission canadienne sera dévoilé bientôt, a déclaré le ministre de la Défense, Harjit Sajjan, lundi.

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