Une Winnipegoise mène un combat auprès de l'Agence du revenu du Canada (ARC) pour leur démontrer qu'elle est bel et bien vivante.
En effet, le 7 janvier, Alyanna Lapuz a reçu une lettre de l'ARC qui était adressée à «la succession de feue Alyanna Lapuz». Confuse, la femme de 21 ans a téléphoné l'agence où un agent lui a dit qu'elle était morte.
«Je ne savais pas que tu pouvais tuer quelqu'un d'un seul clic de bouton.»
— Alyanna Lapuz
La Winnipegoise a rappelé l'ARC à plusieurs reprises au cours des semaines qui ont suivi l'envoi de la lettre pour tenter de rectifier l'erreur, mais chaque fois on lui a dit qu'elle était toujours morte.
Une avalanche de conséquences
Ce qui était au départ un imbroglio amusant s'est rapidement transformé en erreur lourde de conséquences.
Alyanna Lapuz est inscrite à une formation en techniques d'hygiène dentaire qui doit débuter en avril, mais sa demande de prêt étudiant a été suspendue parce que son numéro d'assurance sociale est maintenant invalide.
«J'ai fondu en larmes parce que j'étais tellement frustrée, dit Alyanna Lapuz. Je ne savais plus quoi faire, personne ne m'aidait.»
Mme Lapuz est en colère contre l'ARC, qui ne lui a pas encore expliqué pourquoi elle a été déclarée morte ni pourquoi l'erreur n'a pas encore été rectifiée.
«Si vous pouvez me tuer d'un simple clic, vous devriez être capables de l'inverser tout aussi facilement», dit Alyanna Lapuz.
«Ça vous a pris deux secondes pour me tuer, mais ça va vous prendre des mois pour me dé-tuer?»
— Alyanna Lapuz
Elle s'inquiète des effets que cela aura sur ses autres pièces d'identité et des difficultés qu'elle aura lorsqu'il sera temps de faire sa déclaration d'impôts.
«J'ai peur que mon prêt étudiant soit refusé, que mes cartes de crédit cessent de fonctionner. Je commence à manquer de temps.»