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Levée des sanctions contre l'Iran : les partis d'opposition à Ottawa ne sont pas d'accord (VIDÉO)

Les conservateurs décrient la fin des sanctions contre l'Iran (VIDÉO)

OTTAWA – Le Canada peut conclure des accords commerciaux avec une foule d’autres pays qui ne financent pas le terrorisme. C’est le message que martèle l’opposition officielle après que le gouvernement Trudeau ait annoncé la fin imminente des sanctions économiques contre l’Iran.

Le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, en a fait l’annonce lors de la période des questions à Ottawa, mardi. Il dit vouloir rompre avec l’approche « idéologique et irrationnelle » de l’ancien gouvernement et permettre à Bombardier de faire affaire avec Iran Air.

Selon CBC, des représentants de Bombardier sont allés en Iran à deux reprises dans les six derniers mois en prévision de la levée des sanctions économiques contre le pays.

« Le fait est que l’Iran est un état qui finance la terreur. Il finance et soutient des activités terroristes dans la région et autour du monde, tuant des civils innocents dont des Canadiens », dénonce Tony Clement, porte-parole conservateur en matière d’Affaires étrangères.

Selon les conservateurs, les libéraux vont à « 180 degrés dans la mauvaise direction ». « Il y a plein d’endroits à travers le monde où les entreprises canadiennes peuvent faire affaire qui ne sont pas aussi problématiques que l’Iran », poursuit Clement.

Qui plus est, l’Iran refuse de reconnaître l’existence d’Israël, déplorent les conservateurs. Répondant aux critiques, le ministre Dion a réitéré que l’État hébreu était un ami et un allié du Canada.

Le chef du NPD, Thomas Mulcair, a quant à lui déclaré que le Canada ne devait pas tolérer la moindre violation des traités internationaux et rester fermes devant cet allié commercial.

« Je pense qu’il faut être extrêmement prudent lorsqu’on parle de l’Iran parce que l’Iran a, malheureusement, un bilan assez clair de non-respect de ses engagements », a déclaré Thomas Mulcair en point de presse.

Dion est d’avis que le Canada doit être à la même table de négociations que l’Iran. « Nous pensons que lorsqu’il y a un désaccord avec un régime, on ne le défie pas. Il faut travailler fort pour s’assurer qu’il y aura des améliorations. C’est ce que nos alliés ont fait en négociant avec l’Iran un accord qui est bon pour tous. »

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