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Propos de Brad Wall : «C'est une vérité qui dérange», croit François Bonnardel de la CAQ

Propos de Brad Wall : «C'est une vérité qui dérange», croit François Bonnardel

BROMONT – Le premier ministre de la Saskatchewan a mis en lumière «une vérité qui dérange» en affirmant que le Québec devrait retourner sa part de la péréquation s’il s’oppose à l’oléoduc Énergie Est, croit le caquiste François Bonnardel.

«C’est une vérité qui dérange, quand on se fait dire, oui, nous recevons 10,5 milliards$ en péréquation année après année, affirme le leader parlementaire de la CAQ. Nous, on a été les premiers, pis on se gêne pas de le dire qu’on veut plus de richesse. Donc, on veut moins de péréquation.»

La semaine dernière, le premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall a fustigé les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal, qui se sont opposés officiellement au passage de l’oléoduc Énergie Est sur leur territoire. Celui-ci doit transporter du pétrole issu des sables bitumineux de l’Alberta vers la côte est.

«J'ai confiance que les maires du Grand Montréal vont poliment rembourser leur part de péréquation de 10 G$ payée par l'ouest», a écrit Brad Wall sur Twitter. De nombreux autres élus canadiens ont également dénoncé la position du maire Denis Coderre et de ses collègues.

Malgré l’opposition de la CMM, le parti de François Legault estime que le projet de TransCanada pourrait apporter des retombées économiques au Québec. «On est assurément capables de négocier avec TransCanada pour recevoir plus de redevances pour le Québec», croit François Bonnardel.

«On ne peut pas mettre à mort un projet comme celui-là quand on sait très bien qu’il y a d’innombrables bateaux, jour après jour, qui passent par le Saint-Laurent pour alimenter en énergie nos deux usines», estime François Bonnardel.

Toutefois, les versements de péréquation n’obligent pas la province à accepter le projet à n’importe quelle condition, précise-t-il. «Un instant, il faut satisfaire, rassurer les Québécois, rassurer les maires», dit-il.

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