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Le chef du Bloc québécois espère que PKP « va tenir son bout » (VIDÉO)

Le chef du Bloc espère que PKP « va tenir son bout » (VIDÉO)

OTTAWA – Entre le Bloc québécois et le Parti québécois, c’est du solide.

Le chef intérimaire du Bloc, Rhéal Fortin, se dit convaincu que son ami Pierre Karl Péladeau ne démissionnera pas, malgré la tourmente médiatique des derniers jours.

En fait, il blâme lui aussi le traitement médiatique « en deux temps » de « Power Corporation ». La Presse a révélé la semaine dernière que l’actionnaire principal de Québecor avait pratiqué l’évitement fiscal lorsqu’il était président.

« J’ai l’impression que le clan fédéraliste a vraiment peur de Pierre Karl Péladeau. J’espère qu’il va tenir son bout, il a mon appui », a fait savoir Rhéal Fortin.

Il s’était déjà dit confiant que le chef péquiste avait « toutes les compétences nécessaires » pour faire l’indépendance du Québec et qu’il s’améliorerait avec le temps.

Le député bloquiste de Rivière-du-Nord a rappelé que l’ancien premier ministre canadien Paul Martin avait déjà navigué en eaux troubles en raison de ses liens avec Canada Steamship Lines et les paradis fiscaux de la Barbade.

Sauf qu’à l’époque, le Bloc québécois et son chef Gilles Duceppe menaient le bal des accusations contre Martin, l’accusant d’avoir modifié les lois sur l’impôt afin d’aider l’entreprise familiale.

Le successeur de Duceppe, quant à lui, est convaincu que Péladeau est un homme « honnête » et « crédible ».

« Je n’ai aucun doute que ses agissements en tant que parlementaire et en tant que chef de parti n’ont rien à voir avec un conflit d’intérêts », a ajouté Fortin, avocat de formation.

À la suite du reportage de La Presse, l’émission Enquête de Radio-Canada a trouvé une trentaine de compagnies et de succursales qui semblent avoir un lien avec Québecor dans une dizaine de pays réputés pour être des paradis fiscaux.

Péladeau a répondu via Facebook que Radio-Canada « travestit la réalité ». Dans un courriel de sa collaboratrice Annick Bélanger, il est mentionné que Péladeau pourrait poursuivre la société d’État si elle porte atteinte à sa réputation.

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