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Des députés du PQ sont insatisfaits de Pierre Karl Péladeau, affirment des caquistes

Des députés du PQ sont insatisfaits de PKP, affirment des caquistes

Des députés du Parti québécois sont insatisfaits de leur chef Pierre Karl Péladeau, a déclaré mardi le caquiste Marc Picard.

M. Picard a affirmé qu'il a reçu des confidences de membres du caucus péquiste qu'il n'a pas voulu identifier.

"C'est ce qu'on sent, que des députés du Parti québécois sont insatisfaits de M. Péladeau, a-t-il dit. Il y a des députés qui m'ont fait certaines confidences mais je ne peux pas vous les dire."

La semaine dernière, le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, avait annoncé que des députés péquistes réfléchissaient à passer dans les rangs de son parti.

Avant d'amorcer la deuxième journée de leur réunion en Montérégie, trois députés de la CAQ ont accrédité cette thèse.

Se défendant d'alimenter les rumeurs, Nathalie Roy a affirmé que la grogne et l'insatisfaction étaient palpables dans les rangs péquistes.

"Je ne partirai pas de rumeurs, je ne partirai pas d'histoires mais on sent la grogne et des gens nous parlent et ils sont très insatisfaits", a-t-elle dit.

Malgré le virage nationaliste de la CAQ, "les purs et durs fédéralistes, qui considèrent que le gouvernement libéral actuel ne bouge pas sur les valeurs du Québec", a indiqué Mme Roy.

Le leader parlementaire caquiste François Bonnardel, a estimé que M. Péladeau éprouve des difficultés qui suscitent des questions dans son caucus.

"Je ne suis pas capable d'en nommer mais je sais que beaucoup de gens se questionnent, a-t-il dit. La situation, au Parti québécois, est difficile en ce début d'année, dans les conditions ou M. Péladeau a l'épiderme sensible depuis le début de l'année 2016."

Bien qu'un conseiller péquiste se soit récemment joint à la CAQ tout en demeurant indépendantiste, M. Bonnardel a rappelé que l'option d'un référendum n'est pas au menu.

"Que le gars ou la fille ait encore en tête d'être souverainiste, nous on a mis ça de côté, pour de bon", a-t-il expliqué.

M. Bonnardel a ouvert la porte à tous les nationalistes, même ceux plus à gauche qui militeraient à Québec solidaire.

"Pour nous, les nationalistes de centre-droit, les libéraux, le Parti québécois, ils sont bienvenus dans notre formation politique", a-t-il ajouté.

Alors que l'opposition des villes de la région montréalaise au projet d'oléoduc Énergie-Est a provoqué des critiques, dans l'Ouest du Canada, M. Bonnardel a affirmé que la société TransCanada doit bonifier son projet.

"Que l'Ouest dise: vous recevez tant de péréquation, vous devez dire oui absolument', un instant, a-t-il expliquét. Il faut satisfaire, rassurer les Québécois, les maires et je pense que TransCanada a bien compris la situation."

M. Bonnardel comprend les interrogations suscitées par le projet, qui selon lui n'est pas mort, bien que certaines conditions restent à satisfaire.

"On est assurément capable de négocier avec TransCanada pour avoir plus de redevances pour le Québec", a-t-il dit.

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