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Les pratiques de Québecor n'intéressent pas les gens, croit Legault (VIDÉO)

Les pratiques de Québecor n'intéressent pas les gens, croit Legault (VIDÉO)

QUÉBEC _ Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, a déclaré lundi que les pratiques fiscales du conglomérat Québecor, au temps où son adversaire péquiste Pierre Karl Péladeau était à sa tête, sont loin des préoccupations de la population.

M. Legault, qui a martelé son souhait de parler d'économie, a d'abord affirmé lors d'une conférence de presse que l'entreprise qu'il a lui-même dirigée, Air Transat, n'a jamais ouvert de filiale dans un paradis fiscal.

Par la suite, il a reconnu que Transat avait eu une filiale à la Barbade, une information déjà rendue publique il y a deux ans, afin de conserver des crédits d'impôts sur des pertes déclarées dans une filiale du transporteur aérien en France.

Les députés caquistes sont réunis en caucus à Bromont, en Montérégie, afin de préparer la prochaine rentrée parlementaire de février.

Lundi, M. Legault a proposé la mise sur pied d'un fonds de 5 milliards $ pour créer 20 000 emplois dans le secteur manufacturier.

À contrecoeur, M. Legault a commenté les informations rapportées ces derniers jours dans les médias à propos des filiales détenues par Québecor dans des paradis fiscaux.

"On souhaite que le gouvernement fédéral et les pays dans le monde s'entendent pour réduire l'utilisation des paradis fiscaux, a-t-il dit. Maintenant, pour ce qui est de la situation exacte de Québecor, c'est à M. Péladeau à répondre."

M. Legault a estimé que les questions soulevées par la situation de Québecor constituent une diversion aux problèmes économiques qui précoccupent les Québécois.

"Malheureusement, on est très loin des préoccupations des Québécois, a-t-il dit. Les Québécois sont inquiets pour leurs emploi, sont inquiets pour leur pouvoir d'achat, quand ils regardent leur RÉER fondre depuis un mois."

M. Legault a affirmé qu'Air Transat n'a jamais ouvert de filiale dans un pays où "il n'y avait pas d'impôt".

Pourtant, en 1996, peu avant que M. Legault quitte l'entreprise, une filiale, Transat A.T. (Barbados) Ltd, avait été créée à la Barbade.

"C'était une façon, qui était permise, de transférer des dépenses, pour que ces dépenses-là, qui n'étaient pas déductibles en France, parce qu'il n'y avait pas de revenus, qu'on puisse le faire en déduisant des revenus mais en payant tous les impôts au Québec, comme si l'entreprise était au Québec", a-t-il expliqué ensuite.

Selon M. Legault, cette façon de faire ne constitue pas une stratégie d'évitement fiscal.

"Ce n'était pas pour faire de l'évitement fiscal, c'était une façon d'utiliser certaines dépenses qui avaient été faites en France, mais ce n'était pas pour payer moins ou pas d'impôts", a-t-il dit.

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