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Le débat sur Énergie Est «affecte l'unité du pays», croit Rona Ambrose (VIDÉO)

Le débat sur Énergie Est «affecte l'unité du pays», croit Ambrose (VIDÉO)

Le dossier du pipeline Énergie Est "affecte l'unité du pays", déplore la chef conservatrice intérimaire Rona Ambrose.

Mais alors qu'elle assure ne pas vouloir jeter de l'huile sur le feu, elle s'en prend elle aussi au maire de Montréal, Denis Coderre, et l'enjoint à considérer le projet de TransCanada en se basant sur la "science" plutôt que du point de vue de la "pure politique locale".

M. Coderre et les maires de la région de Montréal ont exprimé la semaine dernière leur désaccord devant le projet de TransCanada pour acheminer du brut de l'Alberta vers le Nouveau-Brunswick, en passant par le Québec.

S'en est suivi une avalanche de critiques provenant de l'Ouest, le premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, allant jusqu'à sous-entendre que le Québec devrait rembourser ses paiements de péréquation. Le chef du parti Wildrose en Alberta, Brian Jean, a qualifié d'hypocrite la position de M. Coderre, en évoquant le déversement des eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent. Le maire de Montréal a répliqué en affirmant que ces politiciens croyaient sûrement que les "Pierrafeu, c'est un documentaire".

Lundi, jour de rentrée aux Communes, Mme Ambrose a soutenu que l'Ouest du pays avait besoin de l'appui du reste du Canada, alors qu'il traverse une période difficile avec la chute du prix du pétrole.

Elle a dit trouver "malheureux" que M. Coderre "insulte les Albertains" et s'oppose à "un pipeline qui n'a même pas encore été construit".

"Ce n'est pas dans l'esprit de la Confédération. Ce n'est pas dans l'esprit de l'unité nationale. Ce n'est pas dans l'esprit des Canadiens, qui offrent toujours leur aide quand les gens sont en difficulté", a-t-elle lancé.

Elle l'invite, de même que les autres maires qui s'opposent à la construction du pipeline, à visiter l'Ouest du pays pour avoir l'heure juste.

La chef conservatrice a par ailleurs demandé à Justin Trudeau de s'impliquer dans le dossier. "Nous avons besoin de leadership sur cet enjeu qui affecte l'unité du pays", a-t-elle avancé.

Le premier ministre a toujours soutenu qu'il reviendrait aux Canadiens de déterminer de l'acceptabilité sociale des projets. Il entend revoir les processus d'évaluation environnementale, mais l'évaluation d'Énergie Est suit actuellement son cours selon les anciens paramètres.hewan, Brad Wall, allant jusqu'à sous-entendre que le Québec devrait rembourser ses paiements de péréquation.

Voir aussi:

Prolongement du North East — Access Pipeline

Comprendre les projets de pipelines

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