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L'univers plus grand que nature de Muse au Centre Bell (PHOTOS)

L'univers plus grand que nature de Muse (PHOTOS)
Matt Bellamy of Muse performs at the KROQ Weenie Roast at the Irvine Meadows Amphitheatre on Saturday, May 16, 2015, in Irvine, Calif. (Photo by Rich Fury/Invision/AP)
Rich Fury/Invision/AP
Matt Bellamy of Muse performs at the KROQ Weenie Roast at the Irvine Meadows Amphitheatre on Saturday, May 16, 2015, in Irvine, Calif. (Photo by Rich Fury/Invision/AP)

Le passage de Muse à Montréal, c'est un Centre Bell prenant soudainement des airs intergalactiques, une scène fière de ses 360 degrés, des drones-ballons survolant une foule intriguée, des projections - signées Moment Factory - devenues nouveaux amis robotisés ou parcelles d'univers inconnus et surtout, de solides performances d'artistes totalement à la hauteur de leur réputation.

Muse au Centre Bell - 20 janvier 2016

Un monde de possibles

Dire que le trio britannique Muse ne fait pas les choses à moitié relève de l'euphémisme. Pour Matthew Bellamy et sa bande, tout est possible et c'est ce que les spectateurs, nombreux, ont compris dès les premières notes de Psycho en début du spectacle de mercredi. Une prestation bien sentie et de beaux effets visuels (des drones transparents et lumineux flottant au-dessus de la foule et des projections permettant de mettre un visage sur la voix du fameux militaire de la chanson) qui allaient donner le ton à cette soirée visuellement impressionnante et vocalement fascinante.

«Bonsoir Montréal!» a lancé en français un Bellamy qui allait rester fort peu bavard au cours de la soirée, juste avant d'entamer la populaire Dead Inside. La très belle pièce instrumentale The 2nd Law: Isolated System, le groupe l'a livrée en plongeant l'assistance dans un autre monde légèrement énigmatique, juste avant d'entreprendre The Handler et de se transformer, le temps d'une chanson, en trio de marionnettes aux ficelles géantes et lumineuses.

«Merci beaucoup!», a ajouté le leader de la formation britannique dont la voix remarquable a rapidement fait oublier les petits moments de discussions que la foule aurait souhaité partager avec lui.

Au cours de la soirée, les succès et pièces incontournables des 7 albums de Muse ont presque tous été livrés: Map of the Problematique, Supermassive Black Hole (sur une scène pivotante entourée de planètes inconnues), Starlight (la foule «attaquée» par d'énormes ballons noirs), Madness, Undisclosed Desires (Dominic Howard jouant alors de la batterie électronique), Time is Running Out ou encore l'éloquente Uprising chaque fois chantée l'émotion au coeur et les poings en l'air.

Mercredi soir, Muse a lancé la réplique volante d'un avion militaire en plein Centre Bell, a fait plonger la foule dans des univers imaginaires numériques plus grands que nature et a terminé son spectacle en force en interprétant la nouvelle Mercy sous une pluie de rubans et de confettis, puis l'incontournable Knights of Cydonia, théâtrale et splendide avec son introduction livrée façon Far West, à l'harmonica.

Les chansons interprétées pendant le spectacle:

Psycho

Dead inside

Hysteria

Bliss

The 2nd Law: Isolated System

The Handler

Map of the Problematique

Supermassive Black Hole

Starlight

Apocalypse Please

Munich Jam

Madness

Undisclosed Desires

JFK

Reapers

Time is Running Out

Uprising

The Globalist

Mercy

Knights of Cydonia

«The Drones Tour» de Muse se poursuit ce soir (jeudi 21 janvier) au Centre Bell.

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