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Kevin O'Leary, le «Donald Trump du Canada», songe à briguer la direction du Parti conservateur du Canada

Le «Trump» du Canada met du piquant dans la course conservatrice

Donald Trump n’est plus seul. Un homme d’affaires riche, abrasif et qui s’est fait connaître grâce à une émission de télé veut changer le monde… parce qu’il a beaucoup d’argent.

Kevin O’Leary, mieux connu comme l’un des « dragons » de l’émission Dragon’s Den à CBC, songe à se lancer dans la course à la direction du Parti conservateur du Canada.

Le magnat des affaires a fait parler de lui cette semaine après avoir offert un million de dollars aux compagnies pétrolières si la première ministre néodémocrate de l’Alberta, Rachel Notley, démissionnait.

Notley a répliqué qu’elle n’allait pas se plier aux demandes de « riches hommes d’affaires ».

Mais O’Leary a poursuivi ses attaques, disant que Notley n’était « pas qualifiée pour gérer la ressource numéro un du Canada » et qu’elle était remplie « d’idées pour faire faillite ».

Ce stunt publicitaire n’est pas sans rappeler l’offre de Donald Trump en 2012. Il avait offert cinq millions de dollars à des organismes de charité si le président américain Barack Obama partageait ses relevés de notes à l'université et son passeport.

Trump est maintenant en tête des sondages des primaires républicaines – et pourrait être candidat à la présidence des Etats-Unis.

« Le Donald Trump du Canada »

Jeudi, la femme d’affaires de Dragon’s Den, Arlene Dickinson, a dit à CBC Calgary que son ancien collègue était le « Donald Trump du Canada » en raison de son offre « irrespectueuse ».

En entrevue avec la société d’État, O’Leary a lancé que la population se demande peut-être pourquoi il ne se lance pas en politique s’il pense faire mieux.

La vérité, c’est qu’il y pense. Sa priorité serait l’économie, a fait valoir l’homme d’affaires.

« Chaque mot qui sort de la bouche d’un politicien, dont la mienne, si je décide de me lancer, doit expliquer comment on peut créer des emplois supplémentaires. C’est ce qui m’intéresse », a-t-il poursuivi.

Les conservateurs s’activent

Les anciens ministres du gouvernement Harper Tony Clement et Kellie Leitch sont tous deux en train de former leurs équipes de campagne. Leur ancien collègue Peter Mackay, ainsi que les députés actuels Lisa Raitt et Jason Kenney, pourraient eux aussi vouloir succéder à Stephen Harper.

Le député de Beauce, Maxime Bernier, a confié au Huffington Post Québec en décembre qu’il « mesure ses appuis » en ce moment. Il tentera sa chance que si cela en vaut la peine.

D’autres noms à l’extérieur du parti ont circulé dans les derniers mois. Mais l’ancien premier ministre québécois, Jean Charest, et le premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, ont tous les deux mis fin aux rumeurs à leur sujet.

- Avec les informations de Catherine Lévesque.

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