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Nomination des sénateurs : la CAQ veut avoir son mot à dire (VIDÉO)

Nomination des sénateurs : la CAQ veut avoir son mot à dire (VIDÉO)

QUÉBEC – Alors que le gouvernement Trudeau s’apprête à nommer un nouveau sénateur québécois, la CAQ propose que celui-ci soit choisi par un vote de l’Assemblée nationale.

La deuxième opposition propose que la sélection soit faite à partir d’une liste adoptée par les trois quarts des élus provinciaux.

Pour le moment, le gouvernement Trudeau a annoncé qu’un comité indépendant de cinq personnes sera chargé de lui faire des recommandations afin de nommer les futurs sénateurs.

En décembre dernier, le gouvernement Couillard a plutôt proposé de créer un comité de six personnes, trois nommées par le provincial et trois autres par le fédéral. Le premier ministre Couillard aurait aussi un droit de regard sur la liste de candidats afin de faire des commentaires et recommandations.

Au gouvernement Couillard, on affirme que le fédéral étudie la proposition.

«La proposition que nous mettons de l'avant offre une plus grande légitimité aux sénateurs qui vont être désignés pour occuper les postes de sénateurs au Parlement fédéral pour la province du Québec», estime Simon Jolin-Barrette, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de justice.

Le député caquiste refuse toutefois d’aller jusqu’à dire que le processus proposé actuellement par le gouvernement fédéral serait «illégitime».

«Ce que nous vous disons, c'est que la proposition de la Coalition avenir Québec, c'est une proposition qui permettrait de donner davantage de légitimité aux sénateurs, a-t-il précisé au cours d’un point de presse en compagnie de son collègue en matière d'affaires intergouvernementales canadiennes, Benoit Charette.

Par ailleurs, les deux représentants caquistes n’ont pas voulu statuer sur la proposition d’un groupe de femmes de combler les 22 postes vacants au Sénat par des candidatures féminines. Les 80 signataires de la proposition souhaitent ainsi atteindre la parité à la chambre haute.

«C’est sûr que c’est souhaitable d’avoir la parité et je pense que dans le processus proposé, les caucus ici au parlement vont avoir l’opportunité d’étudier les candidatures. Mais, très certainement, je pense qu’on doit tendre vers la parité dans toutes les institutions fédérales et provinciales», a expliqué Simon Jolin-Barrette, sans toutefois s’engager à exiger une telle mesure.

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