Les Canadiens s’habituent peu à peu à dire « premier ministre Justin Trudeau » depuis l’élection-surprise d’un gouvernement libéral majoritaire le 19 octobre dernier.
Même s’il commence à peine son règne, Trudeau a déjà fait ses marques tant au Canada qu’à l’étranger. Ses premiers échanges avec le président américain Barack Obama ont été amicaux, et la bromance se poursuivra jusqu’au dîner d’État organisé en son honneur à la Maison Blanche au printemps 2016.
Si certains dirigeants lui ont parlé de son défunt père, d’autres se souvenaient de lui à un jeune âge. Justin accompagnait son paternel dans ses voyages à travers le monde, rencontrant des dizaines de chefs d’État.
En 1972, l’ancien président américain Richard Nixon aurait même prédit l’ascension du fils de Pierre Trudeau à la tête du Canada.
Justin Trudeau est définitivement un premier ministre « différent ». Les dernières semaines l’ont prouvé, avec ses opérations de relations publiques ficelées au quart de tour.
Voyez les meilleurs moments viraux de notre premier ministre « parce que nous sommes en 2015 ».
Le chef libéral avait annoncé à l’avance qu’il nommerait le même nombre de femmes et d’hommes dans son premier cabinet.
Pourquoi? « Parce que nous sommes en 2015 ». Ces quelques mots ont mis fin au débat sur la parité, le 4 novembre, jour de l’assermentation des ministres libéraux. Fin de l’explication.
Justin Trudeau a pris beaucoup de bébés dans ses bras pendant la campagne électorale. Alors il n’a pas fait exception avec les jumelles de son président du Conseil du Trésor, Scott Brison, accompagné de son conjoint.
Bref, il n’a peut-être pas dit à Poutine de « sortir de l’Ukraine », comme Stephen Harper l'a fait, mais on espère que le président russe a vu cette photo du premier ministre canadien sur Internet.
La première conversation officielle avec le président américain a été fort constructive. Trudeau lui a dit qu’il allait mettre fin aux frappes aériennes en Irak et en Syrie. Obama, lui, a conseillé à son homologue canadien de « se teindre rapidement les cheveux avant qu’il ne soit trop tard ».
Si la belle chevelure de Justin Trudeau n’est pas grisonnante d’ici la fin de son mandat, on comprendra pourquoi.
Notre premier ministre s’est fait remarquer grâce à (ou à cause de) ses mouvements de danse lors du G20. Moment qui a été capturé et transmis au monde entier par le biais des réseaux sociaux.
Son homologue britannique, David Cameron, a l’air… amusé. Dur à dire.
Justin Trudeau a aussi rencontré la reine Elizabeth II au palais de Buckingham à Londres. À défaut d’avoir effectué une pirouette dans son dos, comme son père l’avait fait dans le passé, il y est allé d’une petite blague.
«Vous étiez bien plus grande que moi la dernière fois que nous nous sommes rencontrés», a-t-il dit.
Justin Trudeau ressemble au prince Éric dans le film La petite sirène. D’accord.
Les médias à l’international n’ont pas manqué de souligner que le nouveau premier ministre du Canada était sexy. Même le blogueur américain Perez Hilton a décrété qu’il est un « babe ». « OMG! Il parle français, comme Bradley Cooper! »
Une réputation qui l’a suivi même jusqu’au sommet de l’APEC à Manille. Trudeau a eu droit à un accueil digne d’une rock star, si on se fie aux médias sur place.
Justin Trudeau et son épouse Sophie sont photogéniques. Leurs photos dans le magazine Vogue, édition janvier 2016, en sont la preuve.
Un autre député a voulu reproduire la pose en noir et blanc du premier ministre – à sa façon.
Voilà des images qui font du bien. Le premier ministre Justin Trudeau a accueilli le premier avion de réfugiés syriens à Toronto avec la première ministre de l’Ontario, Kathleen Wynne.
Un instant, j’ai une poussière dans l’œil…
Rétablir une relation de « nation à nation » avec les peuples autochtones est l’une des priorités du gouvernement Trudeau.
Après avoir annoncé la tenue d’une enquête sur les femmes autochtones disparues et assassinées, il a demandé pardon aux survivants des pensionnats autochtones et à leurs familles.
Argh, encore cette foutue poussière…
Voilà ce qui conclut le tour d'horizon viral pour Justin Trudeau. Bonne année de la part de toute l'équipe du HuffPost et, de grâce, n’utilisez pas l’expression « Parce que nous sommes en 2016 ».
Sinon l'année va être longue. Longtemps.
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