Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Grâce à une saison historique, Carey Price s'est révélé le leader du Canadien

Price, leader du Canadien
EDMONTON, AB - OCTOBER 29: Carey Price #31 of the Montreal Canadiens stands for the singing of the national anthem prior to the game against the Edmonton Oilers on October 29, 2015 at Rexall Place in Edmonton, Alberta, Canada. (Photo by Andy Devlin/NHLI via Getty Images)
Andy Devlin via Getty Images
EDMONTON, AB - OCTOBER 29: Carey Price #31 of the Montreal Canadiens stands for the singing of the national anthem prior to the game against the Edmonton Oilers on October 29, 2015 at Rexall Place in Edmonton, Alberta, Canada. (Photo by Andy Devlin/NHLI via Getty Images)

La saison 2014-2015 du Canadien de Montréal aura tourné autour d'un joueur: Carey Price.

Le gardien de la Colombie-Britannique a fait mentir tous ceux qui, cinq ans plus tôt, l'avaient dénigré et lui préféraient Jaroslav Halak en connaissant l'une des meilleures saisons par un gardien dans toute l'histoire de la LNH.

Price s'est classé premier dans la LNH aux chapitres des victoires (44), de la moyenne de buts alloués (1,96) et du taux d'efficacité (,933). Ses 44 victoires lui ont permis d'effacer la marque d'équipe de 42 gains qui appartenait à deux légendes du Canadien, Jacques Plante (1955-56, 1961-62) et Ken Dryden (1975-76).

Il est devenu le premier gardien dans l'histoire du circuit à gagner les trophées Hart (joueur le plus utile), Ted Lindsay (joueur par excellence selon ses pairs), Vézina (meilleur gardien) et Jennings (gardien de l'équipe ayant alloué le moins de buts en saison régulière) lors de la même campagne.

À dix jours de Noël, Price a reçu un autre cadeau, méritant le trophée Lou-Marsh, remis à l'athlète de l'année au Canada.

Attaque sans mordant

Les prouesses de Price ont propulsé le Tricolore au premier rang dans la section Atlantique, et au deuxième échelon du classement général de la LNH, avec des récoltes de 50 victoires et 110 points. Mais elles n'ont pas aidé les hommes de Michel Therrien à rapatrier la Coupe Stanley au Canada pour la première fois depuis 1993.

En fait, le Canadien a franchi une étape de moins que la saison précédente, subissant l'élimination au deuxième tour, en six matchs, aux mains du Lightning de Tampa Bay, une formation contre laquelle il semble complexé.

Ordinaire en saison avec une 20e place parmi les 30 formations du circuit Bettman, l'attaque du Canadien a été encore plus docile en séries éliminatoires, étant limitée à 25 buts en 12 matchs.

D'octobre à mai, le jeu de puissance aura représenté le talon d'Achille du Canadien. Son taux de réussite n'a été que de 16,5% en saison régulière (23e rang), et encore plus mauvais, à 5,6%, en séries éliminatoires.

Protéger les acquis

Les lacunes offensives du Tricolore n'ont toutefois pas incité le directeur général Marc Bergevin à chambarder la chimie de son équipe. Pas question de sacrifier des choix de premier tour, ni les meilleurs espoirs de l'organisation, pour mettre la main sur un attaquant d'impact.

Bergevin ne l'avait pas fait à la date limite des transactions, où son geste le plus significatif aura été l'acquisition du défenseur Jeff Petry des Oilers d'Edmonton en retour de deux choix au repêchage, dont un conditionnel.

Et il s'est retenu de dépenser son argent à tous vents lorsque s'est amorcée la chasse aux joueurs autonomes. Il a préféré s'assurer, d'abord, de garder les joueurs déjà en place, incluant Petry, auquel il a fait signer une entente à long terme avant le 1er juillet.

Mais ça ne signifie pas que Bergevin n'a pas osé. Il a notamment offert un contrat d'un an à bas salaire à l'énigmatique Alexander Semin. Il a aussi échangé le courageux Brandon Prust aux Canucks de Vancouver en retour de Zack Kassian, un attaquant plus jeune, plus imposant physiquement et au contrat plus favorable, mais au passé trouble.

Mais alors que 2015 tirait à sa fin, ces paris n'avaient pas porté fruit. Semin n'a inscrit qu'un but et quatre points en 15 matchs et, le 10 décembre, son association avec le Canadien a pris fin d'un commun accord.

Quant à Kassian, il a été impliqué dans un mystérieux accident de la circulation aux petites heures du matin, à quelques jours du début de la saison régulière. L'incident a mené à sa suspension et à son transfert à la phase 2 du programme de désintoxication de la LNH.

Le 15 décembre, la LNH et l'Association des joueurs annonçaient la fin de la cure de désintoxication de Kassian, mais le Tricolore a réagi presque aussitôt en soumettant son nom au ballottage. Ignoré par les 29 autres équipes, Kassian a été cédé au club-école du Canadien dans la Ligue américaine.

Bergevin, qui a accepté une prolongation de contrat de cinq ans à la fin de novembre, a toutefois eu la main plus heureuse avec Tomas Fleischmann et Paul Byron. Le premier a été invité au camp et mérité sa place dans l'équipe tandis que le second a été réclamé au ballottage et s'est bien tiré d'affaires grâce à sa grande rapidité.

Le DG a par ailleurs permis aux joueurs d'élire leur capitaine. Le choix, sans trop de surprise, s'est arrêté sur Max Pacioretty. Et Alex Galchenyuk a finalement été muté au centre.

Pour couronner le tout, le Canadien a connu un début de saison historique en gagnant ses neuf premiers matchs en 2015-16. Mais des blessures à Price et à Brendan Gallagher, vers la fin novembre, ont causé une inquiétante baisse de régime en décembre.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.