Le ministre fédéral Jean-Yves Duclos affirme que « toutes les options sont ouvertes » concernant l'avenir du pont de Québec, dont celle du rachat au Canadien National (CN) par Ottawa.
« On part avec une table blanche, une nappe blanche, et on va asseoir autour de cette table des acteurs de bonne foi, des acteurs qui ont hâte de se rencontrer pour la première fois », a commenté le ministre fédéral et député de Québec en marge d'une rencontre avec le maire de Lévis, Gilles Lehouillier mardi matin.
Une première rencontre est prévue en janvier entre le gouvernement provincial, les maires de Québec et de Lévis et le CN afin de trouver une solution à l'épineux dossier de la peinture.
« Je juge que la condition essentielle à ce que ce dossier évolue, c'est que les gens se parlent, échangent leurs informations, échangent leurs préoccupations et leurs ambitions pour le pont de Québec », ajoute le ministre Duclos.
La position du nouveau gouvernement libéral réjouit évidemment le maire de Lévis qui dit fonder « beaucoup d'espoir » dans les interventions du gouvernement libéral.
« Pour faire avancer un dossier, il faut que la volonté politique soit claire. Et là, elle est claire », souligne Gilles Lehouillier.
Labeaume encouragé
Le maire de Québec parle d'une « ouverture incroyable » du nouveau gouvernement. Même si Régis Labeaume croit que c'est au CN de prendre ses responsabilités, il estime que le rachat par Ottawa est une option.
« Peut-être que ce serait la seule solution. On a des discussions à ce sujet le ministre et moi et qu'il le dise publiquement, c'est important pour nous. »
Lors de la campagne électorale fédérale, les maires de Québec et de Lévis avaient émis leur souhait que le fédéral redevienne propriétaire de la structure et assure les travaux évalués à près de 200 millions de dollars.
Le CN, propriétaire du pont depuis 1993, a toujours refusé de payer pour effectuer les travaux.
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