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À 24 h d'un accord à Paris, le Canada se dit optimiste

À 24 h d'un accord à Paris, le Canada est optimiste

Alors que les dirigeants de partout sur la planète entament la dernière étape des négociations pour aboutir à un nouvel accord international limitant les émissions de gaz à effet de serre, « il y a encore des enjeux, mais on fait du progrès », affirme Catherine McKenna, ministre de l'Environnement du Canada.

En entrevue à Radio-Canada depuis Paris avec notre correspondant Jean-François Bélanger, la ministre s'est dite « optimiste qu'on va avoir un accord ambitieux ».

« La semaine dernière, les négociateurs opéraient les détails techniques, et cette semaine, les ministres ont pris la relève et c'est plus facile », a-t-elle expliqué.

« Je pense qu'on va avoir un accord ambitieux. »

— Catherine McKenna, ministre de l'Environnement du Canada

Selon la ministre, le plus grand enjeu demeure celui du financement, notamment en ce qui concerne l'aide versée aux pays en développement et le montant que chaque pays devrait débourser. Certains pays émergents, tels que la Chine ou le Brésil, sont accusés de ne pas participer suffisamment à ce fonds.

Lors de la dernière conférence sur le climat qui s'est tenue à Copenhague en 2009, un fonds de 100 milliards de dollars par année a été promis afin de venir en aide aux pays en développement pour contrer les changements climatiques. Le mois dernier, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé que le Canada consacrera 2,65 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour aider les pays en développement à lutter contre les changements climatiques.

« Notre position là-dessus est que tous ceux qui peuvent aider devraient essayer de faire ce qu'ils peuvent, et on le voit déjà. La Corée du Sud aide d'autres pays et la Chine aussi », souligne-t-elle.

Un « prix Fossile » pour le Canada

Mercredi, le Canada a reçu un prix Fossile en marge de la conférence de Paris. Le Réseau action climat international a décerné au Canada la seconde place lors de la remise du prix Fossile du jour en raison du manque de volonté d'inclure à l'accord final une clause assurant une compensation financière aux nations pauvres pour les dommages causés par les changements climatiques.

« On supporte l'idée qu'on doit refléter les pertes et les dommages dans le texte de l'accord, affirme la ministre McKenna, mais ce que le premier ministre a dit hier, c'est qu'on ne peut pas avoir une responsabilité illimitée pour tous les effets des changements climatiques ». Elle admet toutefois que le Canada doit faire plus à ce sujet. Depuis qu'il a pris le pouvoir, en octobre, le gouvernement Trudeau promet de faire de la lutte contre les changements climatiques une priorité nationale.

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