Les Canadiens ont été moins nombreux à porter plainte contre les fournisseurs de téléphonie sans fil en 2014-2015, mais ils ont été moins satisfaits de leur plan internet.
Dans son rapport annuel publié mercredi, le Commissaire aux plaintes relatives aux services de télécommunications (CPRST), un organisme à but non lucratif créé et financé par l'industrie, soutient que le nombre total de plaintes est passé de 11 340 l'an dernier à 9988 cette année (d'août à juillet).
Les plaintes relatives aux services internet représentent 26,1% de toutes les plaintes, soit une hausse de plus de la moitié par rapport à l'an dernier. Les plaintes contre les fournisseurs de téléphonie sans fil ont par contre diminué, passant de plus de 60% à 53% du total des plaintes.
Depuis que l'organisme recense les données, en 2007, c'est la première fois que l'on enregistre une baisse dans la proportion de plaintes visant le sans-fil.
En 2013, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a mis en place un nouveau code de conduite pour le secteur du sans-fil. Selon le CPRST, le nombre de violations de ce code de conduite est passé de 30 l'an dernier à 582 cette année. Mais près des trois quarts de ces violations - 422
- ont été commises par un seul fournisseur, Wind Mobile, et concernent son plan "d'itinérance illimitée" entre le Canada et les États-Unis.
BCE a encore été le fournisseur le plus visé par les plaintes, avec 36% du total; Rogers Communications suit avec 18,2%. La part des autres fournisseurs passe ensuite bien en dessous: Wind Mobile (à 7,0%), Virgin et Fido (6,1%), Telus (4,7%), Vidéotron (3,1%), Koodoo (1,8%), Cogeco (0,8%) ou Distributel (0,3%).