MONTRÉAL — Après les chaînes humaines autour des écoles publiques, on a assisté lundi à son pendant pour les universités : des regroupements d’étudiants, de professeurs, d’employés et de chargés de cours contre les compressions budgétaires.
À l’Université de Montréal, lundi avant-midi, il n’y avait pas de véritable chaîne autour de l’université, comme ça a été le cas pour plusieurs écoles du Québec, mais ils étaient une soixantaine à braver le froid pour écouter des allocutions sur l’effet des compressions budgétaires répétées dans leur établissement.
Tour à tour, durant une pause symbolique, des représentants des chargés de cours, des étudiants, des professeurs et des employés ont dénoncé les répercussions de ces compressions : offre de cours moins variée, manque de livres dans les bibliothèques, diminution de la recherche, entre autres.
Selon le regroupement, depuis 2012, c’est une somme de 737 millions $ qui a été versée en moins dans le réseau universitaire du Québec.
Le même type de mobilisation a eu lieu dans plusieurs villes universitaires du Québec.
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