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Partition du territoire: le chef du Bloc québécois, Rhéal Fortin, minimise les hésitations de Pierre Karl Péladeau

Partition du Québec: le chef du Bloc minimise les hésitations de PKP

OTTAWA — Même s'il a essuyé des tirs amis après avoir hésité à dire clairement que le territoire québécois était indivisible, Pierre Karl Péladeau est tout à fait à sa place comme chef du Parti québécois (PQ), selon le chef intérimaire du Bloc québécois.

En conférence de presse au parlement, mercredi, Rhéal Fortin a affirmé que le leader péquiste avait «toutes les compétences nécessaires» pour mener le Québec à l'indépendance, qu'il était un «homme intègre» et «compétent» et qu'il s'améliorerait avec le temps.

Et il est par ailleurs clair pour les souverainistes que la partition du territoire québécois est «non envisageable», a affirmé le chef intérimaire du Bloc québécois, se montrant peu intéressé à s'éterniser sur cette discussion entourant le manque de clarté initial de M. Péladeau.

Le chef du PQ avait semblé ouvrir la porte, dimanche, à la partition d'un Québec souverain avant de préciser quelques heures plus tard par voie de communiqué qu'il était «confiant» d'en arriver à des arrangements avec les «nations concernées dans le respect de l'intégrité du territoire».

La valse-hésitation de M. Péladeau a exaspéré un ancien rédacteur de discours de l'ex-première Pauline Marois. Dans un message écrit sur sa page Facebook, Claude Villeneuve a sévèrement a qualifié le leader péquiste d'«inculte de la politique» qui n'est «pas à sa place».

Le chef bloquiste intérimaire a tenu ces propos en marge d'une conférence de presse au cours de laquelle il a énoncé les attentes de la formation indépendantiste face au discours du Trône qui doit être prononcé vendredi prochain au parlement.

Des patriotes de 1837

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