Régis Labeaume concède qu'il n'aurait pas dû dire que la Ville de Québec préférait accueillir des orphelins au lieu de « gars de 20 ans frustrés », en parlant des réfugiés syriens. Le maire de Québec explique sa sortie par la grande frustration qu'il ressent dans ce dossier, en raison du peu d'informations qu'il a obtenu des gouvernements.
« Le vieux frustré, c'est moi », a lâché d'emblée le maire Labeaume. Sans aller jusqu'à dire qu'il regrettait ses propos, Régis Labeaume a promis de peser ses paroles dans l'avenir.
« Je serai prudent à l'avenir. Je vais être encore un p'tit peu plus prudent. »
— Régis Labeaume, maire de Québec
Le maire de Québec accuse aussi les gouvernements d'alimenter la crainte de la population, en faisant preuve d'improvisation. Il affirme avoir appris « par la bande » qu'un premier contingent de réfugiés pourrait arriver à Québec le premier décembre.
Selon lui, les élus ne s'y prennent pas de la bonne façon pour obtenir l'appui du public dans ce dossier.
« Les politiciens banalisent l'inquiétude. Les gouvernements doivent instaurer un dialogue avec la population. Il faut qu'il y aille un minimum de préparatifs », a-t-il déploré.