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Le Canada appuie la révision d'un futur accord sur le climat tous les cinq ans

Climat: le Canada appuie la révision d'un futur accord tous les cinq ans
10/09/08 - HALIFAX, NOVA SCOTIA - Liberal leader Stephane Dion speaks to the Halifax Chamber of Commerce luncheon at Pier 21. Toronto Star/Rick Madonik (Photo by Rick Madonik/Toronto Star via Getty Images)
Rick Madonik via Getty Images
10/09/08 - HALIFAX, NOVA SCOTIA - Liberal leader Stephane Dion speaks to the Halifax Chamber of Commerce luncheon at Pier 21. Toronto Star/Rick Madonik (Photo by Rick Madonik/Toronto Star via Getty Images)

Le ministre canadien des Affaires étrangères, Stéphane Dion, estime que peu importe la teneur de l'accord conclu à Paris, il ne permettra pas de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés Celsius, contrairement à ce que pense la France. Mais il appuie sans réserve la proposition du président Hollande de réviser l'éventuelle entente tous les cinq ans.

« On veut appuyer [cette proposition] et on veut convaincre tous les pays de le faire. L'accord de Paris doit être révisé tous les cinq ans afin de l'améliorer et de voir comment, au fil des de nos efforts conjoints et des avancées technologiques, on puisse aller vers un monde qui limitera le réchauffement la planète à 2 degrés Celsius au-delà de l'ère préindustrielle », a-t-il affirmé en point de presse à Manille, aux Philippines, où il participe au Forum de la coopération économique de la zone Asie-Pacifique (APEC).

Le ministre Dion partage la vision du président américain Barack Obama, qui a comparé le réchauffement climatique à un cancer de stade 2. Pour lui, une entente à Paris serait un premier pas dans la bonne direction.

« On n'y arrivera pas de façon isolée. Chacun d'entre nous, chaque municipalité, chaque province, chaque gouvernement doit en faire plus, mais il faut un accord international pour qu'on joue selon les mêmes règles climatiques ensemble afin d'aller plus loin, afin de décarboniser notre économie, et éviter ce cancer. »

Malgré cela, il fait preuve d'un certain pessimisme quant à aux résultats d'un futur accord, en raison des cibles déjà annoncées par les grands émetteurs.

« On aurait un réchauffement de la planète qui irait à 3 ou 4 degrés Celsius, ou plus, si on ne faisait rien. Parce qu'on fait des efforts, on est rendu selon les Nations unies à 2,7. Ce n'est pas assez, parce que les scientifiques nous demandent de limiter le réchauffement à 2 degrés. Déjà, 2 degrés, c'est un monde difficile, mais au-delà, c'est un monde qui bascule ce vers quoi on ne veut pas connaître. »

La conférence de Paris sur les changements climatiques aura lieu du 30 novembre au 11 décembre 2015.

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