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Le vélo d'hiver, ce n'est pas un sport extrême et ce n'est pas dangereux (VIDÉO)

Le vélo d'hiver, ce n'est pas un sport extrême (VIDÉO)

Il y a une décennie à peine, ils n'étaient qu'une poignée d'«hurluberlus» à continuer de rouler malgré le froid. Aujourd'hui, près de 15% des cyclistes à Montréal ont adopté le vélo d'hiver, et ce phénomène «qui n'est ni dangereux ni un sport extrême», assure Vélo Québec, continuera à croître cet hiver un peu partout dans la province.

L'organisme a d'ailleurs confirmé, dans le cadre de l'évènement Je fais MTL qui avait lieu mardi, que la métropole tiendra le 14 février prochain son troisième «happening» de vélo hivernal, Vélo sous zéro. «C'est un grand rassemblement qui permet de découvrir et d'essayer le vélo d'hiver, et surtout de démystifier cette pratique qui peut avoir l'air folle», affirme Magali Bebronne, porte-parole en matière de vélo d'hiver à Vélo Québec.

Celle qui a adopté le vélo d'hiver il y a cinq ans est catégorique: «ce n'est pas un sport extrême [...] et ce n'est pas plus dangereux que de conduire ou de marcher dans les rues l'hiver». Elle insiste, les sceptiques de cette pratique oublient souvent que l'hiver, la chaussée est plus glissante, certes, mais qu'elle l'est autant pour tous les usagers de la route. À l'effigie des automobilistes qui s'équipent de pneus adéquats et qui doivent ralentir, les cyclistes peuvent se doter de l'équipement nécessaire et poursuivre leur déplacement durant les quatre saisons. En vélo, les déplacements sont souvent plus rapides qu'en voiture ou en transport en commun, et le fait d'être actif empêche d'avoir froid. «On est gagnants sur toute la ligne!» lance-t-elle en riant.

«Les premières années que j'ai fait du vélo l'hiver, on sentait l'admiration de certains, tandis que d'autres nous prenaient pour des fous... Mais les mentalités évoluent, les gens s'habituent et les cyclistes d'hiver se multiplient», remarque-t-elle, optimiste. Plusieurs autres pays nordiques ont depuis longtemps adopté le vélo d'hiver, qu'il s'agisse du Danemark ou de la Finlande, où s'est d'ailleurs tenu le premier congrès international du vélo d'hiver. Montréal pourrait être l'hôte de ce congrès en 2017, les discussions sont en cours.

Magali Bebronne souligne que l'administration de la Ville de Montréal est de plus en plus ouverte à la pratique du vélo hivernal, et que plusieurs pistes cyclables sont déneigées. Il en faudrait plus pour avoir un réel réseau cyclable blanc, mais la volonté exprimée par le maire Denis Coderre et ses homologues dans les arrondissements donne de l'espoir, ajoute-t-elle.

Vélo sous zéro, un des 181 projets de Je fais MTL

Le mouvement Je fais Mtl (anciennement Je vois MTL), qui a fêté son premier anniversaire mardi, est issu de l’engagement de citoyens qui souhaitaient donner un nouvel élan à la métropole en encourageant les entrepreneurs et organismes à innover. Ces individus de tous azimuts ont identifié 181 projets, dont Vélo sous zéro, qui ont comme objectif de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie à Montréal.

Pour voir les autres projets issus du mouvement, visitez le site web officiel.

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