Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Guy Blouin, frappé par une autopatrouille, est décédé à la suite de lésions au thorax

Guy Blouin, frappé par une autopatrouille, est décédé à la suite de lésions au thorax
Radio-Canada

Le rapport du coroner sur la mort du cycliste frappé en 2014 dans le quartier Saint-Roch par une autopatrouille conclut que Guy Blouin est décédé d'une mort violente due à des lésions infligées au thorax par la voiture de police.

Le coroner Donald Nicole en vient à cette conclusion à la lumière de l'autopsie pratiquée sur le corps de M. Blouin au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal, au lendemain du décès, en septembre 2014.

Dans un rapport d'enquête d'une seule page, le coroner note que l'autopsie a permis d'observer « des lésions traumatiques de nature contondante » et que les lésions mortelles situées au thorax « sont compatibles avec un franchissement du corps par une voiture ».

Le coroner confirme par ailleurs que le cycliste était conscient après avoir été happé par l'autopatrouille. Il a fait un arrêt cardiorespiratoire peu de temps après son arrivée à l'Hôpital de l'Enfant-Jésus.

Dossier devant la justice

Comme le dossier se retrouve devant les tribunaux, il n'y a pas d'autres détails sur les circonstances du drame.

« Les causes et les circonstances du décès de M. Guy Blouin seront présentées et discutées devant le tribunal suite aux accusations criminelles déposées contre le policier qui conduisait le véhicule de patrouille impliqué dans l'accident », explique le coroner.

Guy Blouin est décédé le 3 septembre 2014 après avoir été frappé par un véhicule de patrouille du Service de police de la Ville de Québec qui faisait marche arrière. L'homme de 48 ans a succombé à ses blessures à l'hôpital peu de temps après l'accident.

Des accusations criminelles ont été déposées contre le policier Simon Beaulieu, qui conduisait le véhicule lors de l'accident. L'homme fera face à des accusations de conduite dangereuse causant la mort et de négligence criminelle causant la mort le mois prochain, lorsque son dossier sera de retour en cour.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.