Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le candidat défait Dominic Therrien explique la déroute conservatrice

Explication de la défaite conservatrice
Radio-Canada

« Difficultés à devenir un parti véritablement national et bilingue »; « difficultés à attirer des femmes »; « relation houleuse avec les médias » : voilà quelques-unes des explications de Dominic Therrien à la défaite de sa formation, le Parti conservateur du Canada (PCC), aux dernières élections fédérales le 19 octobre dernier.

Un texte de Marie-Eve Cousineau

Le candidat conservateur, qui a terminé au troisième rang dans la circonscription de Trois-Rivières, a publié mardi un billet de blogue intitulé « Diagnostic d'une défaite électorale selon un conservateur francophone ».

D'emblée, Dominic Therrien salue, entre autres, le « bilan économique impressionnant ainsi qu'un leadership international fort du Premier ministr Stephen Harper » après ses neuf années au pouvoir.

Mais l'avocat ajoute qu'une réflexion s'impose après une défaite « sans appel » des conservateurs à Ottawa.

Outre l'usure du pouvoir, Dominic Therrien montre du doigt la trop petite place faite aux francophones et aux Québécois au sein du PCC.

« Mon expérience lors de la dernière élection m'a démontré que nous avons besoin de faire une place plus grande aux francophones et aux Québécois au sein de notre parti, notamment aux échelons supérieurs, si nous voulons progresser et véritablement devenir un parti national », écrit-il.

« Quoi qu'il en soit, nos résultats au Québec depuis 2006 ont été faibles et cela me semble une préoccupation urgente considérant le poids politique de cette province. »

— Dominic Therrien, candidat défait dans Trois-Rivières

Dominic Therrien note que dix députés conservateurs ont été élus au Québec lors des élections fédérales de 2006 et de 2008, « ce qui démontre que, en 2015, nous n'avons finalement que regagné nos acquis sans véritablement réussir à percer dans un nombre significatif de nouveaux comtés traditionnellement moins conservateurs ».

Trop peu de candidates, dit Therrien

Dans son billet, Dominic Therrien qualifie le pourcentage de femmes candidates du PCC aux dernières élections (19,5 %) de « faiblesse inacceptable au 21e siècle ».

Les conservateurs ne sont pas parvenus, dit-il, à bien faire passer leur message auprès des électeurs, notamment en raison de leur « piètre relation » avec « plusieurs organisations médiatiques ». Pourtant, dit Dominic Therrien, un « nombre important » de candidats et d'ex-ministres du parti « agissent avec beaucoup d'aisance » avec les médias.

Dominic Therrien croit que le PCC doit modifier « quelque peu [ses] messages » et surtout, leur livraison.

Une réflexion s'impose, conclut-il, pour « assurer la progression et la pérennité » du parti.

La réforme de l’assurance-emploi

Quelques controverses du gouvernement Harper

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.