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Montréal est en voie de devenir un pôle dans le domaine de la recherche spatiale

Montréal: un pôle en recherche spatiale?

heritage.stsci.edu/2010/22/" data-caption="Like a July 4 fireworks display, a young, glittering collection of stars looks like an aerial burst. The cluster is surrounded by clouds of interstellar gas and dust -- the raw material for new star formation. The nebula, located 20,000 light-years away in the constellation Carina, contains a central cluster of huge, hot stars, called NGC 3603.This environment is not as peaceful as it looks. Ultraviolet radiation and violent stellar winds have blown out an enormous cavity in the gas and dust enveloping the cluster, providing an unobstructed view of the cluster.Most of the stars in the cluster were born around the same time but differ in size, mass, temperature, and color. The course of a star's life is determined by its mass, so a cluster of a given age will contain stars in various stages of their lives, giving an opportunity for detailed analyses of stellar life cycles. NGC 3603 also contains some of the most massive stars known. These huge stars live fast and die young, burning through their hydrogen fuel quickly and ultimately ending their lives in supernova explosions.Astronomers believe most stars -- including stars like the Sun -- are born in clusters. Star clusters like NGC 3603 provide important clues to understanding the origin of massive star formation in the early, distant universe. Astronomers also use massive clusters to study distant starbursts that occur when galaxies collide, igniting a flurry of star formation. The proximity of NGC 3603 makes it an excellent lab for studying such distant and momentous events.This Hubble Space Telescope image was captured in August 2009 and December 2009 with the Wide Field Camera 3 in both visible and infrared light, which trace the glow of sulfur, hydrogen, and iron.Credit: NASA, ESA, R. O'Connell (University of Virginia), F. Paresce (National Institute for Astrophysics, Bologna, Italy), E. Young (Universities Space Research Association/Ames Research Center), the WFC3 Science Oversight Committee, and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA)heritage.stsci.edu/2010/22/" data-credit="Hubble Heritage/Flickr">

Montréal pourrait bien devenir un pôle en recherche spatiale grâce l'inauguration, la semaine dernière, du nouvel Institut spatial de McGill (ISM).

C'est du moins ce que souhaite l'astrophysicienne Victoria Kaspi, qui dirige l'ISM.

Elle espère pouvoir attirer des chercheurs de classe internationale dans la métropole qui abrite déjà l'Agence spatiale canadienne et un autre centre de recherche universitaire, l'Institut de recherche sur les exoplanètes de l'Université de Montréal (IREx).

Le nouveau centre de McGill accueillera des chercheurs spécialisés en astrophysique, cosmologie, science planétaire et astrobiologie, ce qui permettra de créer des collaborations interdisciplinaires pour pourraient permettre de percer certains mystères de l'évolution de l'Univers, de la gravité ou encore de la vie extraterrestre.

Le centre de recherche a également un volet de vulgarisation qui permettra au public de découvrir l'astronomie par l'entremise du programme AstroMcGill.

"Mon objectif est de développer une sphère de renommée mondiale à McGill, et à Montréal en général, en consolidant les ressources que nous avons déjà et en attirant de nouvelles ressources intellectuelles", a-t-elle déclaré.

"Simplement d'avoir un cadre de classe internationale où il y a un carrefour d'activités, d'excitation et de nouvelles idées. C'est de ça dont je rêve", a ajouté Mme Kaspi.

Un des centres d'intérêt de l'Institut sera ce que Mme Kaspi appelle "l'un des domaines les plus prometteurs de la science": l'étude des exoplanètes, ces planètes situées à l'extérieur du système solaire.

Une "explosion de découvertes" touchant ces planètes extrasolaires ont été effectuées ces dernières années.

Les scientifiques de McGill travailleront notamment en collaboration avec leurs homologues de l'Université de Montréal pour étudier les propriétés, les climats et les structures de ces planètes qui gravitent autour d'une autre étoile que le Soleil.

D'autres chercheurs, comme le professeur de physique Matt Dobbs, développeront de nouvelles technologies et des instruments destinés à créer des télescopes toujours plus puissants.

Des équipes de McGill, de l'Université de la Colombie-Britannique et de l'Université de Toronto travaillent d'ailleurs sur le nouveau télescope CHIME (Canadian Hydrogen Intensity Mapping Experiment ou Expérience canadienne de cartographie de l'ydrogène).

Depuis quelques années, le Canada devient un leader incontournable dans le domaine recherche spatiale, affirme M. Dobbs.

Il se dit persuadé que Montréal deviendra sous peu une plaque-tournante dans le domaine.

"Maintenant le Canada se rend compte que nous avons l'expertise ici, nous avons les idées, parfois le financement et nous avons le leadership pour faire la recherche ici au Canada", a-t-il mentionné.

"Peut-être que les télescopes que nous contruisons ici au Canada seront les plus performants au monde."

Le Chili

La Terre vue de la Station spatiale internationale

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